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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : pyroxasulfone

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

PYX
447399-55-5
Herbicide
À déterminer
Isoxazolines
15
Faible

Aucun cas de résistance confirmé au Québec.

Dernière mise à jour: juillet 2024

Effets sur les fonctions physiologiques : métabolisme cellulaire.

Mode et site d’action : inhibiteur des acides gras à très longue chaîne. 

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque

Le pyroxasulfone de qualité technique est peu toxique quelque soit la voie d'exposition. Il est très peu ou pas irritant pour la peau et les yeux et il n'est pas un sensibilisant cutanée.

Après administration de doses répétées, les principaux organes cibles chez les rats étaient le foie, le coeur, les muscles squelettiques, la vessie et les nerfs sciatiques. Une incidence accrue de papillomes des cellules transitionnelles de la vessie a été enregistrée chez les rats mâles traités aux doses plus élevées de pyroxasulfone. Chez tous les mâles porteurs de tumeurs, on a constaté des lésions non néoplasiques telles qu’une hyperplasie et une inflammation au niveau des muqueuses. Dans l’ensemble, il semble que les effets clés proposés (c’est-à-dire la formation de cristaux, la cytotoxicité, la prolifération régénérative et les papillomes) dépendaient de la dose et de la durée. L'EPA a classé le pyroxasulfone comme "non susceptible d'être cancérogène pour l'homme" à des doses qui ne provoquent pas de cristaux avec formation subséquent de calculs entraînant des lésions cellulaires des voies urinaires. Cette classification est basée sur des tumeurs de la vessie observées chez des rats mâles. Dû à l’incompatibilité entre les termes utilisés par l’EPA et la méthodologie utilisée dans SAgE pesticides pour la classification du potentiel cancérigène, une évaluation a été réalisée de manière indépendante sur la base des lignes directrices pour l’évaluation des risques liés aux agents cancérigènes de l’EPA et à l’aide de l’étude de données supplémentaires lorsque disponibles.

On n’a enregistré aucun signe de toxicité sur le plan de la reproduction. Par contre, dans une étude de la neurotoxicité sur le plan du développement chez le rat, on a observé une diminution du poids du cerveau et de la valeur des mesures morphométriques du cerveau ont été relevés au 21e jour après la naissance chez les rejetons femelles. Le produit avait également causé de la neurotoxicité dans une étude subchronique. Le pyroxasulfone n'était pas génotoxique et il ne causait pas de perturbation endocrinienne. 

Le pyroxasulfone est modérément toxique pour les poissons d’eau douce (CL50-96h supérieure à 2200 µg/L pour la truite arc-en-ciel) et pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CL50-48h supérieure à 4400 µg/L pour Daphnia magna). Il est extrêmement toxique chez les algues (CE50-72h de 0,317 µg/L chez Pseudokirchneriella subcapitata) ainsi que chez les plantes aquatiques (CE50-7 jours de 5 µg/L chez Lemna gibba).
Le pyroxasulfone est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 supérieure à 2448 mg/kg chez le canard colvert).
Le pyroxasulfone est faiblement toxique chez les abeilles exposées par contact (DL50 supérieure à 100 µg/abeille).
Élevée
Dans les sols en milieu aérobie, le pyroxasulfone a une persistance élevée (demi-vie de 145 à 506 jours) tandis que dans les sols en milieux anaérobies sa persistance varie de modérée à élevée (demi-vie de 82 à 160 jours). Dans les milieux aquatiques aérobies et anaérobies, la persistance de cet herbicide est modérée (demi-vie de 48 jours et demi-vie de 52 jours respectivement). En condition abiotique, le pyroxasulfone est stable à l’hydrolyse et il est peu susceptible de se dégrader par photolyse en milieu terrestre et aquatique (demi-vie de 280 jours et de 119 jours, respectivement). Son principal produit de dégradation est le KIH-485-M-1 (acide (5-difluorométhoxy-1-méthyl-3-trifluorométhyl-1H-pyrazol-4-yl)-méthanesulfonique). La persistance du KIH-485-M-1 dans un sol aérobie est élevée (demi-vie de 3230 à 27 200 jours). Cependant, certaines études de terrain indiquent que la persistance du KIH-485-M-1 serait moins importante.
Élevé
Le pyroxasulfone est faiblement soluble dans l’eau. La constante d’adsorption sur le carbone organique (Koc) pour le pyroxasulfone est de 55 ml/g. Il est grandement mobile dans le sol. Son principal produit de dégradation, le KIH-485-M-1 possède une constante d’adsorption sur le carbone organique de 41,3 ml/g. Il a par contre une mobilité élevée dans le sol compte tenu de sa plus grande persistance. Le pyroxasulfone est non volatil à partir des sols humides et de l’eau selon la constante de la loi de Henry (H = 2,7 x 10-9 atm.m3/mol).
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