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Abeilles (impacts sur les)
Les effets potentiels sur les abeilles sont déterminés à partir de la dose maximale appliquée pour le traitement et de la toxicité aiguë orale ou par contact (DL50). Des quotients d'exposition orale ou par contact sont alors obtenus. L’appréciation du risque pour les abeilles est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes.
Abeilles (toxicité pour les)
Le niveau de toxicité d'une matière active pour les abeilles est déterminé à partir des indicateurs de toxicité aiguë (DL50 orale ou DL50 par contact). L'indicateur le plus faible est utilisé. L'échelle utilisée est celle publiée par l’EPA pour les insectes non ciblés.
Abréviation
Code de trois lettres attribué à chaque matière active par le MDDELCC.
Absorption diffusion
Processus par lequel un pesticide pénètre et diffuse dans la plante cultivée ou la mauvaise herbe.
Adjuvant
Substance ajoutée en mélange à des pesticides afin d'en améliorer les propriétés et l'efficacité. Les adjuvants sont homologués à des fins précises et pour un pesticide donné.
Approbation biologique
Attestation reconnaissant qu’un produit antiparasitaire répond aux normes de l’agriculture biologique.
ARLA
Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (sous la responsabilité de Santé Canada)
Arrêt de croissance des parties aériennes des mauvaises herbes

Pour les plantes nuisibles pluriannuelles où une réduction constante de 80 % des parties aériennes a été établie. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « top growth control ».

Biopesticide

On appelle biopesticides les produits antiparasitaires issus de sources naturelles comme des bactéries, des phéromones, des champignons, des virus, des plantes, des animaux ou des minéraux qui ont été acceptés et homologués à titre de biopesticides par l’ARLA. Au Canada, on reconnaît trois types de produits comme étant des biopesticides : les produits microbiens, les sémiochimiques et les produits non conventionnels. Comme ces produits présentent une faible toxicité intrinsèque pour les humains et les autres organismes non ciblés en plus d’être peu persistants dans l’environnement, les risques pour la santé et l’environnement devraient être plutôt faibles.

Catégorie produit

Produits antiparasitaires ayant des spécificités particulières en tant que phéromones, pesticides microbiens ou biopesticides.

CE50
La CE50 est la concentration efficace médiane d’une matière active, soit la concentration provoquant une réponse biologique binaire (par ex. : mobile ou immobile) chez 50 % des organismes exposés pendant une période déterminée.
CL50
La CL50 est la concentration létale médiane pour une matière active, soit la concentration provoquant la mort chez 50 % des organismes exposés pendant une période déterminée.
CL50 inhalation

La concentration létale 50 par inhalation est un indice du degré de toxicité aiguë d'une matière active ou d'un produit commercial. Cette valeur exprime la concentration inhalée qui est mortelle pour 50 % d’un groupe expérimental d’organismes exposés pendant une période déterminée.

Classification du Québec

Cette classification permet d'ajuster les exigences réglementaires au niveau de risque que ces produits représentent pour la santé et l’environnement. Les pesticides sont classés suivant cinq niveaux de risque allant du plus restrictif (classe 1) au moins restrictif qui inclut les produits à usage domestique (classe 5).

Classification EPA

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) classe la toxicité aiguë des pesticides en se référant à des indicateurs de toxicité comme les doses létales (DL50) orale et cutanée, la concentration létale (CL50) par inhalation et le potentiel d'irritation cutanée et oculaire. Les pesticides de classe I sont sévèrement à extrêmement toxiques, ceux de classe II sont modérément toxiques, ceux de classe III sont légèrement toxiques alors que les pesticides de classe IV sont très peu ou pas toxiques. Lorsque la classification EPA n'était pas présentée dans les documents de décision, une appréciation de celle-ci a été faite par l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) sur la base des critères de l'EPA et des indicateurs de toxicité utilisés par cet organisme.
 

Toxicité aiguë Classe
I II III IV
DL50 orale (mg/kg) ≤50 > 50-500 > 500-5000 > 5000
DL50 cutanée (mg/kg) ≤200 > 200-2000 > 2000-5000 > 5000
CL50 inhalation (mg/L) ≤0,05 > 0,05- 0,5 > 0,5-2 > 2
Irritation cutanée Corrosif (destruction de tissus dermiques et/ou cicatrisation). Irritation sévère pendant 72 heures (érythème ou œdème sévère) Irritation modérée pendant 72 heures (érythème modéré). Irritation faible à légère pendant 72 heures (pas d’irritation ou érythème léger.
Irritation oculaire Corrosif (destruction irréversible des tissus oculaires) ou opacité cornéenne ou irritation persistant plus de 21 jours. Opacité cornéenne ou irritation oculaire réversible dans un délai de 8 à 21 jours. Opacité cornéenne ou irritation oculaire réversible dans un délai de 7 jours ou moins. Effets minimaux réversibles dans un délai de 24 heures.
Classification fédérale (ARLA)
La classification fédérale est fonction de la catégorie de marché auquel le produit est destiné. Les catégories sont : domestique, concentré de fabrication, actif de qualité technique, commercial ou à usage restreint.
Classification OMS
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe la toxicité aiguë des pesticides en se référant aux doses létales (DL50) orale et cutanée, lesquelles peuvent varier selon que le produit se présente sous une forme solide ou liquide. Les pesticides de classe Ia sont extrêmement toxiques, ceux de classe Ib sont hautement toxiques, ceux de classe II sont modérément toxiques alors que les pesticides de classe III sont peu toxiques. Le symbole U indique les pesticides pour lesquels un risque aigu est peu probable lors d’un usage normal.
Classification PFI

Les programmes de production fruitière intégrée (PFI) classifient habituellement les pesticides homologués en trois catégories. Le programme de PFI pour la pomme du Québec a défini les catégories suivantes de pesticides en fonction de leurs impacts sur l’environnement (IRE), la santé (IRS) et les espèces bénéfiques à la pomiculture (IRB) : 1) produits verts, dont l’utilisation est favorisée en PFI; 2) produits jaunes, dont l’utilisation est acceptable en PFI et 3) produits rouges, dont l’utilisation n’est pas conforme à la PFI. La méthode de classification a été développée par l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) de concert avec les membres du comité de PFI et est décrite dans une fiche technique disponible sur le site web de l’IRDA. La classification est effectuée périodiquement avec les dernières données disponibles de l’IRE, l’IRS et l’IRB.

Délai avant la récolte ou délai d'attente avant la récolte (DAAR)

Nombre de jours à respecter entre la dernière application et la récolte. Ce délai d'attente correspond au laps de temps minimal qui doit s'écouler entre le moment du dernier traitement et la récolte. Un non-respect du délai d'attente avant la récolte (DAAR) occasionne un risque de retrouver dans l'alimentation des résidus de pesticides au-delà de la limite maximale de résidus (LMR) fixée par Santé Canada.

Délai de réentrée ou délai de sécurité (DS)

Le délai de réentrée ou délai de sécurité (DS) est la période à respecter entre l'application de pesticides et le retour à des activités sur le site préalablement traité. Le respect d'un tel délai est très important pour éviter les risques d'exposition cutanée et, à un moindre niveau, respiratoire. Dans le cas où un travailleur doit retourner sur un site avant l'expiration du délai recommandé, il doit toujours porter les équipements de protection individuelle appropriés.

Distance d'éloignement

En milieu agricole, des distances d’éloignement sont prévues pour les cours ou plans d’eau et les fossés lors de l’application terrestre ou aérienne de pesticides. Ces distances varient selon la dimension du cours d’eau ou du fossé. Un tableau descriptif résume les distances d’éloignement à respecter en milieu agricole selon les lieux où sont effectuées les activités d’entreposage, de préparation et d’application terrestre ou aérienne des pesticides.

DL50
La dose létale 50 est un indice du degré de toxicité aiguë d’une matière active. Cette valeur exprime la dose qui est mortelle pour 50 % d’un groupe expérimental d’organismes exposés.
DL50 cutanée (mg/kg)
La dose létale 50 cutanée est un indice du degré de toxicité aiguë d’une matière active ou d'un produit commercial. Cette valeur exprime la dose cutanée qui est mortelle pour 50 % d’un groupe expérimental d’organismes exposés.
DL50 orale (mg/kg)
La dose létale 50 orale est un indice du degré de toxicité aiguë d’une matière active ou d'un produit commercial. Cette valeur exprime la dose ingérée qui est mortelle pour 50 % d’un groupe expérimental d’organismes exposés.
Dose de référence aiguë (mg/kg/jour)
La dose de référence aiguë correspond à une dose théorique unique à laquelle une personne pourrait être exposée pendant une courte durée de temps sans subir d'effets nocifs pour la santé. Cette dose est déterminée à partir d'une dose sans effets nocifs mesurée chez des animaux de laboratoire à laquelle on a ajouté des facteurs d'incertitude afin de tenir compte des différences entre l'espèce animale choisie, l'humain et des personnes plus sensibles.
Dose de référence chronique (mg/kg/jour)
La dose de référence chronique correspond à une dose théorique à laquelle une personne pourrait être exposée pendant toute sa vie (70 ans) sans subir d'effets nocifs pour la santé. Cette dose est généralement déterminée à partir d'une dose sans effets nocifs mesurée chez des animaux de laboratoire à laquelle on a ajouté des facteurs d'incertitude afin de tenir compte des différences entre l'espèce animale choisie, l'humain et des personnes plus sensibles.
Effets à long terme
Les effets de toxicité chronique surviennent à la suite de l'absorption répétée pendant plusieurs jours, plusieurs mois et même plusieurs années de petites doses de pesticides dont les effets s'accumulent progressivement dans l'organisme. Cette intoxication peut aussi être le résultat d'intoxications aiguës répétées. Les signes sont difficiles à reconnaître et le délai avant l'apparition de la maladie peut être très long. Parfois, celle-ci survient alors que la personne n'est plus exposée aux pesticides depuis des années. Les symptômes d'intoxication chronique peuvent se présenter sous la forme de malaises persistants auxquels on s'habitue plus ou moins : fatigue, maux de tête, manque d'appétit et perte de poids. L'exposition répétée à certains pesticides peut affecter divers organes, provoquer divers types de cancer et être responsable de certains troubles de la grossesse, de la reproduction et du développement. Par ailleurs, de très petites doses de certains pesticides pourraient avoir des effets subtils sur les systèmes immunitaires et endocriniens. L'appréciation du risque pour les effets à long terme est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes.
Effets sur la reproduction
Bien qu'une telle démonstration ne puisse être facilement faite chez les humains, plusieurs études avec des animaux de laboratoire indiquent que certains pesticides peuvent être responsables d'effets toxiques sur la reproduction. Parmi les effets possibles, l'avortement spontané, la prématurité, la diminution de la fertilité, l'infertilité, la baisse de la libido et la diminution de la production et de la mobilité des spermatozoïdes ont été rapportés.
Effets sur le développement
Bien qu'une telle démonstration ne puisse être facilement faite chez les humains, plusieurs études chez des animaux de laboratoire indiquent que certains pesticides peuvent être responsables d'effets toxiques sur le développement. Parmi les effets possibles, des anomalies du développement embryonnaire dont des malformations (effets tératogènes) ou un retard de croissance et de développement ont été rapportés.
Efficacité potentielle contre les ravageurs et les maladies

Les cotes d’efficacité potentielle des insecticides, acaricides et fongicides utilisables en production fruitière tiennent compte de la toxicité du produit, de sa persistance d’action et des contraintes reliées à sa période d’application. En pomiculture, six catégories d’efficacité ont été définies : nulle, faible, passable, bonne, excellente et inconnue ou ne s’applique pas. Les cotes ont été déterminées à partir d’une base de données maintenue à jour par le Réseau-pommier du Québec. Cette base de données intègre des informations provenant d’organisations gouvernementales canadiennes et américaines de R&D en pomiculture, ainsi que les observations des membres experts du Réseau, publiées par le Réseau d’avertissements phytosanitaires Pommier. Dans les petits fruits (fraise, framboise, bleuet en corymbe et raisin), cinq catégories d'efficacité ont été définies : nulle, faible, moyenne, excellente et inconnue. Les cotes d'efficacité des pesticides ont été déterminées en fonction des doses homologuées au Canada, des observations des agronomes du Québec sur le terrain et de différentes sources bibliographiques publiées au Canada et aux États-Unis.

Emballage commercial

Ensemble de produits commerciaux vendus dans un même emballage, afin d’être utilisés de façon complémentaire. L’emballage commercial, souvent appelé « co-pack » ou « multi-pack », porte un nom distinct des produits qu’il contient.

EPA
Environmental Protection Agency of United States
Équipement de protection individuelle
L'équipement de protection individuelle sert de barrière contre l'exposition aux pesticides. Afin de s'assurer de protéger les différentes voies d'exposition (cutanée, digestive, respiratoire et oculaire) à ces produits, il faut toujours porter des vêtements et des équipements de protection appropriés au degré et à la nature des risques.
Famille chimique
Regroupement des matières actives basé sur leur structure chimique.
Fongicide curatif
Fongicide qui réprime une maladie qui est déjà développée.
Fongicide préventif

Fongicide qui protège la plante en empêchant la maladie de se développer.

Formulation
Forme physico-chimique sous laquelle se trouve le mélange de matière(s) active(s) et des matières inertes.
Génotoxicité
Un pesticide est considéré comme génotoxique lorsqu'il a la capacité d'altérer le matériel génétique des cellules. Plusieurs tests de génotoxicité ont permis de mettre en évidence le potentiel de certains pesticides à induire des dommages au niveau des chromosomes et de l'ADN ou des mutations des gènes.
Groupe de résistance

Nombre ou lettre attribuée à chaque matière active des produits acaricides, algicides, bactéricides, fongicides, herbicides, insecticides ou rodenticides, selon leur site d’action. Le principe de base pour éviter le développement de résistance chez les ennemis des cultures est la rotation des groupes de résistance au cours d’une génération d’ennemis et au cours des saisons. Pour attribuer les groupes de résistance, l’ARLA se réfère à l’Herbicide Resistance Action Committee (HRAC) pour les herbicides, au Fungicide Resistance Action Committee (FRAC) pour les algicides, les bactéricides et les fongicides, ainsi qu’à l’Insecticide Resistance Action Committee (IRAC) pour les acaricides et les insecticides. Quant aux rodenticides, ils sont classés par le Rodenticide Resistance Action Committee (RRAC), qui est un groupe de travail de CropLife international. 

Herbicide de contact
Herbicide qui agit sur les parties de la plante avec lesquelles il entre en contact.
Herbicide non résiduaire

Herbicide qui est rapidement inactif après son application et ne contrôle les plantes que sur une courte période.

Herbicide non sélectif

Herbicide qui contrôle toutes les plantes traitées.

Herbicide résiduaire
Herbicide qui se dégrade lentement et contrôle les plantes pour une longue période.
Herbicide sélectif
Herbicide qui ne contrôle que certaines plantes parmi celles qui sont traitées.
Herbicide systémique

Herbicide absorbé par la plante et qui se déplace à l’intérieur de celle-ci.

Homologation

Processus d'évaluation, exigé par la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA), auquel doit être soumis un pesticide avant d'être utilisé légalement au Canada.

Information sur le traitement

Cette section regroupe les informations à connaître pour une utilisation rationnelle et sécuritaire d'un pesticide. Elle fournit, entre autres, des détails sur les doses à utiliser, des mises en garde et des conditions de succès.

Inhibiteur de la cholinestérase
Certains pesticides ont la capacité d'inhiber des enzymes impliquées dans le fonctionnement normal du système nerveux des mammifères et des insectes, soit les cholinestérases. Les insecticides organophosphorés et carbamates sont des pesticides dont le mécanisme d'action consiste justement à inhiber ces enzymes.
Insecticide d’ingestion
Insecticide qui agit lorsque l’insecte se nourrit du produit.
Insecticide d’inhalation
Insecticide qui agit lorsque l’insecte respire le produit.
Insecticide de contact
Insecticide qui agit lorsque l’insecte entre en contact avec le produit.
IRB (Indice de risque pour les espèces bénéfiques)

L’IRB est un indice qui mesure l’impact des pesticides sur 10 catégories d’insectes et acariens bénéfiques en pomiculture (appelées collectivement la faune auxiliaire). L’indice accorde un poids différent à l’impact sur chaque groupe selon l’intérêt qu'on leur accorde en PFI, l’impact sur les abeilles étant le plus important. Les valeurs utilisées pour le calcul proviennent d’une base de données maintenue à jour par le Réseau-pommier du Québec. Cette base de données intègre des informations provenant d’organisations gouvernementales canadiennes et américaines de R&D en pomiculture, de l’Organisation Internationale de Lutte Biologique ainsi que les observations des membres experts du Réseau, publiées par le Réseau d’avertissements phytosanitaires du pommier.

IRE (Indice de risque pour l’environnement)

Cet indice de risque écotoxicologique et d'impacts potentiels sur l'environnement tient compte des propriétés des pesticides qui conditionnent leur devenir et leur comportement dans l'environnement, de leur potentiel écotoxicologique (c'est-à-dire leurs effets toxicologiques pour plusieurs espèces animales ou végétales) et de certaines caractéristiques d'utilisation (dose d'application, type de culture). Les paramètres considérés dans la détermination d'un indice de risque pour l'environnement sont les suivants : l'impact pour les invertébrés terrestres, l'impact sur les oiseaux, l'impact sur les organismes aquatiques, la mobilité, la persistance dans le sol et le potentiel de bioaccumulation.

Irritation cutanée
Certains pesticides peuvent être responsables d'effets dermatologiques comme les dermatites de contact qui sont des réactions cutanées inflammatoires, aiguës ou chroniques, provoquées par un agent chimique, biologique ou physique. Ces réactions sont caractérisées par l'apparition de démangeaisons, de rougeurs et de lésions cutanées. Dans certains cas, les produits peuvent être suffisamment irritants pour détruire les tissus. On parle alors de produits corrosifs.
Irritation oculaire
Certains pesticides peuvent être responsables de dommages ou d'irritation oculaires. Les effets, dont le niveau de gravité peut varier selon le type de produit et la durée de l'exposition, peuvent être observés au niveau de la cornée, de l'iris ou des conjonctives. Le niveau de réversibilité de l'effet sur une période de temps donnée est souvent utilisé pour classer le niveau de dommage ou d'irritation.
IRS (Indice de risque pour la santé)

Cet indice de risque toxicologique tient compte des indices de toxicité aiguë et chronique des pesticides, tout en considérant leur potentiel de persistance et de biodisponibilité. De plus, il considère certaines particularités des préparations commerciales comme la concentration des matières actives, le type de formulation, la dose d'application et l'influence des techniques d'application dans la détermination du risque associé à un produit.

Justification et prescription agronomiques

Le Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) exige l’obtention d’une justification ainsi qu’une prescription agronomiques pour l’achat et l’utilisation de cette matière active. Consulter la page Comprendre la justification et la prescription agronomiques afin d'identifier si l'usage désiré nécessite ces documents.

Koc (ml/g)
Le coefficient d'adsorption sur le carbone organique (Koc) est une constante d’adsorption dérivée du coefficient de partage sol/eau (KD), pour une matière active donnée.
Log P

Le coefficient de partage octanol-eau (Log Poe) est le rapport de la concentration d’un ingrédient actif dans l’octanol sur sa concentration dans l’eau, les deux phases étant en équilibre et à une température donnée, généralement de 20 à 25°C. Il traduit la tendance d’une matière active à la bioaccumulation.

Matière active

Pour un pesticide, la matière active est l’ingrédient actif qui élimine l’organisme nuisible ciblé. Aussi appelé « nom commun » ou « ingrédient actif » sur l’étiquette d’un produit commercial, le nom de la matière active est écrit après la mention « Garantie ».

Mécanisme d’action
Description de l'action au niveau biochimique de la matière active dans l'organisme visé. Les pesticides d'une même famille chimique ont le même mécanisme d'action. D'autre part, certaines familles chimiques différentes peuvent avoir un mécanisme d'action identique. Le mécanisme d'action est pris en compte pour la gestion de la résistance.
Mobilité (du traitement)
La mobilité est estimée par le potentiel de lessivage d'une matière active et la dose maximale appliquée pour le traitement. L'indice GUS est utilisé pour déterminer le potentiel de lessivage. L'appréciation du risque pour la mobilité est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes. Dans le cas d'un mélange de matières actives, le pointage le plus élevé est utilisé.
Mode d'action
Description sommaire du processus physiologique par lequel la matière active est efficace (par ingestion, par contact, par inhalation).
Neurotoxicité
Plusieurs pesticides peuvent être responsables d'effets sur le système nerveux, et ce, tant lors d'une exposition aiguë que d'une exposition chronique. Les insecticides sont les plus susceptibles de provoquer une neurotoxicité en raison de leur mécanisme d'action. Une grande variété d'effets neurologiques peuvent être associés aux pesticides. Les symptômes chroniques les plus souvent observés sont la léthargie, la fatigue, une paralysie partielle et transitoire et/ou une faiblesse des muscles périphériques des mains et des pieds. D'autres effets comme la nervosité, la dépression, les difficultés d'élocution, la perte de concentration et une diminution de l'efficacité cognitive ont été rapportés chez des travailleurs exposés à certains insecticides.
Numéro CAS
Numéro d’enregistrement de l’ingrédient actif attribué par le Chemical Abstract Service de l’American Chemical Society. Ce numéro d’enregistrement est un numéro unique assigné à chaque molécule et basé sur sa structure chimique. Il constitue le moyen le plus efficace pour faire des recherches dans les banques de données car il est indépendant des systèmes de nomenclature et des langues. Il constitue en quelque sorte l’empreinte digitale d’une molécule. Il peut avoir jusqu’à 9 chiffres, séparés en trois parties par deux traits d’union. La première partie contient jusqu’à 6 chiffres, la seconde partie 2 chiffres et la troisième partie 1 chiffre, servant à valider le numéro.
Numéro d'homologation

Numéro de 4 ou 5 chiffres assigné par l’ARLA à chaque produit antiparasitaire homologué. À moins d’en être expressément exempté par la réglementation connexe à la Loi sur les produits antiparasitaires (LPA) , tout produit antiparasitaire doit être homologué et obtenir un numéro d’homologation avant que sa vente, son importation ou son utilisation soient permises au Canada.

Oiseaux (impact sur les)
L'impact sur les oiseaux se mesure en utilisant la toxicité aiguë exprimée par la DL50 du canard colvert ou, le cas échéant, du colin de Virginie. Le calcul de l'exposition orale considère la quantité de pesticide ingérée quotidiennement par les oiseaux et considère la dose maximale appliquée pour le traitement. Le calcul permet d'estimer le ratio toxicité / exposition et ainsi d'obtenir une appréciation du risque. L'appréciation du risque pour les oiseaux est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes. Dans le cas d'un mélange de matières actives, le pointage le plus élevé est utilisé.
Oiseaux (toxicité pour les)

Le niveau de toxicité d'une matière active pour les oiseaux est déterminé à partir des indicateurs de toxicité aiguë (DL50 du canard colvert ou, le cas échéant, du colin de Virginie). Ces deux espèces sont présentes sur le territoire québécois. L'échelle utilisée est une adaptation de celle publiée par l’EPA pour les espèces aviaires.

OMS
Organisation mondiale de la santé.
Organismes aquatiques (impact sur les)
Les pesticides peuvent contaminer l'eau de surface principalement par la dérive, le ruissellement et l'infiltration par le système de drainage. L'impact sur les organismes aquatiques est déterminé à partir du ratio toxicité aiguë / exposition pour l'espèce non ciblée (truite arc-en-ciel, daphnie, algue verte, lenticule) la plus sensible et considère la dose maximale appliquée pour le traitement. L'appréciation du risque pour les organismes aquatiques est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes. Dans le cas d'un mélange de matières actives, le pointage le plus élevé est utilisé.
Période d’intervention
Période d'intervention optimale contre l'ennemi. La période d'intervention fait référence au stade de développement de la culture (présemis, prélevée...) et à la partie de la plante devant être traitée (foliaire, au sol, etc.).
Persistance au sol
Voir Persistance (de la matière active) ou Persistance (du traitement).
Persistance d'activité
Durée pendant laquelle un pesticide reste efficace après application.
Persistance de la matière active
La persistance d'une matière active est un indicateur de son potentiel de persistance environnementale. Elle est déterminée à partir de la demi-vie dans le sol en condition aérobie. L'appréciation du risque de la persistance de la matière active est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes.
Persistance du traitement

La persistance d'un traitement est un indicateur de son potentiel de persistance environnementale. Elle est déterminée à partir de la demi-vie dans le sol en condition aérobie et de la dose maximale appliquée pour le traitement. L'appréciation du risque de la persistance d'un traitement est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes.

Perturbateur endocrinien
Certains pesticides perturbent le système hormonal ou endocrinien et provoquent, dans certains cas, un déséquilibre physiologique. Ces effets peuvent se répercuter, entre autres, sur le développement embryonnaire et postnatal, la croissance, la performance reproductive, le développement du cancer du sein ainsi que sur la morphologie et la fonction des glandes endocrines.
Pesticide

Toute substance, matière ou micro-organisme destiné à contrôler, détruire, amoindrir, attirer ou repousser, directement ou indirectement, un organisme nuisible, nocif ou gênant pour l’être humain, la faune, la végétation, les récoltes ou les autres biens, ou destiné à servir de régulateur de croissance de la végétation, à l’exclusion d’un vaccin ou d’un médicament, sauf s’il est topique et destiné aux animaux.

Pesticide microbien
Microorganisme (bactérie, algue, champignon, protozoaire, virus, mycoplasme ou rickettsie ainsi que des organismes apparentés) et tout métabolite connexe auxquels les effets antiparasitaires sont attribuables.
Phéromone
Substance sécrétée par les glandes exocrines d'un animal, diffusée à l'extérieur et assurant une communication chimique entre les individus d'une même espèce.
Phytotoxicité pour les cultures en rotation
La phytotoxicité est l’action toxique d’un pesticide sur une plante cultivée, provoquant des altérations passagères ou irréversibles. Certains pesticides peuvent endommager les cultures suivantes si elles sont semées ou plantées trop tôt après l'application du traitement. Pour éviter les cas de phytotoxicité, un délai minimal, prévu à l’étiquette, doit être respecté entre le traitement et la plantation de cultures sensibles.
Poissons ou daphnies (toxicité pour les)
Le niveau de toxicité d'une matière active pour les poissons ou les daphnies est déterminé à partir des indicateurs de toxicité aiguë (CL50 de la truite arc-en-ciel ou CL50/CE50 de la daphnie). La plus sensible des deux espèces est utilisée. L'échelle utilisée est une adaptation de celle publiée par l’EPA pour les organismes aquatiques.
Potentiel de lessivage

Le potentiel de lessivage est le potentiel d'une matière active à contaminer l'eau souterraine par lessivage et l'eau de surface par infiltration via les systèmes de drainage. Il est déterminé à partir de l'indice GUS qui se base sur deux propriétés d'une matière active : le coefficient d'adsorption sur le carbone organique et le temps de demi-vie dans le sol en condition aérobie. L'échelle utilisée est celle publiée par Gustavson, 1989, Environmental Toxicology and Chemistry, 8, pages 339-357.

Pratique culturale
La pratique culturale est variable selon la culture. Pour certaines cultures, une division est établie selon l'endroit où la culture est cultivée (en champ ou en serre). Pour d'autres cultures, une division est établie selon le mode de travail du sol. Ainsi, principalement pour les grandes cultures, la pratique culturale peut être conventionnelle (préparation du sol réalisée en plusieurs étapes et qui nécessite le travail du sol en profondeur) ou de conservation (système qui permet de réduire ou d'éliminer le nombre de passages des machines dans le champ pour la préparation du sol et d'augmenter la couche de résidus en surface).
Produit commercial

Un produit commercial (ou préparation commerciale) est un produit antiparasitaire avec un numéro d'homologation unique qui a été préparé, emballé et étiqueté sous une forme directement utilisable par le producteur agricole. Il contient une ou plusieurs matières actives et des produits de formulation.

Produit de formulation

Un produit de formulation est un ingrédient qui sert à des fins autres que l’élimination de l’organisme ciblé (ex. : un solvant pour dissoudre les solides, un émulsifiant pour empêcher la décantation des liquides dans le contenant, un véhicule pour appliquer uniformément la matière active, etc.).

Rémanence
Présence d'un pesticide au-delà de la période normale d'activité, pouvant entraîner des dommages aux cultures subséquentes.
Répression
Voir répression des mauvaises herbes, répression des ravageurs ou répression des maladies.
Répression des maladies
Réduction constante à un degré qui n’est pas optimal, mais qui demeure utile sur le plan commercial. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « suppression ».
Répression des mauvaises herbes
Réduction d’au moins 60 % du peuplement ou de la croissance de plantes nuisibles. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « suppression ».
Répression des ravageurs

Réduction non constante des populations ou des dommages à un niveau commercialement acceptable, tout en ayant une valeur au niveau de la gestion de la résistance ou en ayant peu ou pas d’effets sur les prédateurs et les parasites des organismes nuisibles. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « suppression ».

Résistance
On parle de résistance lorsque des organismes (mauvaises herbes, insectes, acariens, etc.) ou des microorganismes (bactéries, champignons microscopiques, virus, etc.) ne sont plus affectés par les substances ou traitements destinés à limiter leur multiplication (bactéricides, fongicides, insecticides, herbicides). L'apparition de telles résistances est due à la sélection naturelle, à l'intérieur d'une population donnée, d'individus insensibles aux traitements; ils sont alors capables de survivre et de se reproduire.
Risque cancérigène (appréciation du)

Plusieurs pesticides ont été évalués pour leur potentiel cancérigène par des organismes d'évaluation comme le Centre international de recherche sur le cancer et l'Agence américaine de protection de l'environnement. L'appréciation du risque cancérigène présentée dans SAgE pesticides propose une classification des niveaux de risque basée sur ces évaluations.

Risque de développement de résistance

La procédure pour déterminer le risque de développement de résistance dans SAgE pesticides varie selon le type de traitement.

Pour les fongicides : les risques de développement de résistance sont disponibles directement sur le site de la Fungicide resistance action committee (FRAC) plus précisément sur la « FRAC Code List » qui est mis à jour annuellement.

Pour les herbicides et les insecticides : pour chaque groupe de résistance, le risque de résistance est basé sur le nombre d’espèces résistantes déclarées dans le monde.

Les risques sont classés selon cette échelle* :

•risque Élevé : lorsque le nombre d’espèces qui ont développé une résistance dans ce groupe compte pour 10 % ou plus de tous les cas déclarés;

•risque Modéré : lorsque le nombre d’espèces qui ont développé une résistance dans ce groupe compte entre 5 et 10 % de tous les cas déclarés;

•risque Faible : lorsque le nombre d’espèces qui ont développé une résistance dans ce groupe compte entre 1 et 5 % de tous les cas déclarés;

•risque Très faible : lorsque le nombre d’espèces qui ont développé une résistance dans ce groupe compte pour moins de 1 % de tous les cas déclarés;

•risque Inconnu : pour un nouveau groupe de résistance pour lequel il n’existe pas de données;

Il existe également des niveaux de risque intermédiaires, contenant deux niveaux de risque (ex. : Faible à modéré), lorsque le risque est à cheval entre deux catégories.

* Moss, S. R., Ulber, L. and den Hoed, I. 2019. A herbicide resistance risk matrix. Crop Protection. 115 (January), pp. 13-19

Sélectivité
Propriété d'un produit phytosanitaire qui, utilisé dans des conditions d'emploi définies, permet d'agir uniquement contre le ou les ennemis visés.
Série

La création des séries dans SAgE pesticides vise à minimiser le nombre de traitements affichés dans le tableau des résultats du module de recherche de traitements phytosanitaires. Une série regroupe des produits commerciaux herbicides ayant des matières actives, des concentrations et des formulations qui sont équivalentes. De plus, les produits d’une série doivent être homologués pour des usages semblables. Toutefois, prenez note que certains de ces produits commerciaux peuvent ne pas être homologués pour l’usage recherché. Il est de votre responsabilité de toujours lire l’étiquette du produit, de s’assurer que l’usage prévu y est inscrit et de suivre l’ensemble des recommandations avant d’utiliser le produit.

Solubilité aqueuse (mg/l ou ppm)
Quantité d’une substance pouvant être dissoute par litre d’eau.
Suppression
Voir suppression des mauvaises herbes, ou suppression des maladies.
Suppression des maladies

Réduction constante de l’incidence et/ou de la gravité de la maladie à un niveau commercialement acceptable. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « control ».

Suppression des mauvaises herbes
Au moins 80 % de réduction constante du peuplement ou de la croissance de plantes nuisibles, à comparer aux résultats de parcelles témoins non traitées. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « control».
Suppression des ravageurs
Réduction constante des populations ou des dommages à un niveau commercialement acceptable. (Tiré de la directive DIR 2003-04 de l’ARLA.) Le terme anglais équivalent est « control ».
Systémique
Se dit d'un pesticide qui pénètre à l'intérieur de la plante traitée et qui, véhiculé par la sève, agit au niveau de tous les organes de la plante.
TD50 (jours) eau
La demi-vie dans l’eau en condition aérobie (TD50) désigne le temps nécessaire pour que 50 % de la concentration initiale d’une matière active se dégrade dans l’eau.
TD50 (jours) sol
La demi-vie au sol en condition aérobie (TD50) désigne le temps nécessaire pour que 50 % de la concentration initiale d’une matière active se dégrade dans le sol.
Titulaire d'homologation

Le « titulaire d'homologation » signifie la personne au nom de laquelle un produit antiparasitaire est homologué. Dans ce contexte, une « personne » signifie une personne morale, qui est une personne physique ou une personne créée par la loi, comme une société.

Tolérance

Faculté d'un organisme vivant de supporter sans dommage apparent les effets des pesticides auxquels il est exposé.

Toxicité aiguë
C'est l'intoxication immédiate ou à court terme (quelques minutes, quelques heures ou quelques jours) après l'exposition à un pesticide. La dose nécessaire pour provoquer une intoxication aiguë varie selon le degré de toxicité du produit. La plupart du temps, on sait à quel moment le contact avec le pesticide a eu lieu. Les symptômes peuvent apparaître dans un délai de quelques minutes à plusieurs heures après l'utilisation, selon le produit employé, la dose reçue, la voie d'absorption et la sensibilité de la personne. Les signes les plus fréquents sont habituellement des malaises généraux : maux de têtes, nausées, vomissements, étourdissements, irritation de la peau et des yeux. La simple fatigue et la perte d'appétit peuvent aussi être les seuls signes. L'appréciation du risque pour la toxicité aiguë est déterminée selon le tableau d'attribution des pictogrammes.
Toxicité sur les espèces utiles

Désigne l’importance relative des effets toxiques des pesticides sur les insectes et acariens bénéfiques aux cultures, soit les pollinisateurs ou les ennemis naturels des ravageurs. Ces ennemis naturels sont des insectes ou acariens permettant de réduire les populations des ravageurs des cultures. Les effets sont regroupés en quatre catégories : 1) toxicité nulle ou faible (mortalité inférieure à 30 %); 2) toxicité moyenne (mortalité de 30 à 80 %); 3) toxicité élevée (mortalité supérieure à 80 %) et 4) toxicité inconnue. Les données de toxicité sur les espèces utiles résultent de la compilation de nombreuses sources bibliographiques publiées au Canada, aux États-Unis et, notamment, de la base de données publiée par International Organisation for Biological and Integrated Control (IOBC).

Type d'activité

Désigne la ou les façons d’agir des herbicides, des fongicides et des insecticides sur les cultures ou les organismes indésirables.

Type d'application

Le type d'application des pesticides est terrestre ou aérien. L'application aérienne de pesticides réfère à l'utilisation d'un aéronef pour l'épandage des produits. Tous les autres traitements réalisés avec de l’équipement au sol sont terrestres.

Type de sol

Les sols se caractérisent par leur teneur en sable, limon, argile et matière organique. Les sols légers incluent le sable, le sable terreux et le terreau sableux. Les sols de texture moyenne incluent le terreau, le terreau limoneux, le limon, l'argile sableuse et le terreau argilo-sableux. Les sols lourds incluent l'argile limoneuse, le terreau argilo-limoneux, le terreau argileux et l'argile. Les sols organiques se composent d'un fort pourcentage de matière organique.

Le type de sol a une influence sur le devenir des pesticides dans l'environnement et sur l'efficacité de certains herbicides.

Variété tolérante aux herbicides
Une variété de culture tolérante aux herbicides a la capacité de survivre à un traitement d’herbicide spécifique. Cette tolérance permet l'utilisation couplée de la variété tolérante et de l'herbicide (ou famille d'herbicides) associé qui est alors appliqué en postlevée de la culture. Les variétés tolérantes aux herbicides les plus répandues dans le monde sont issues de la transgénèse.
Zone tampon
Les zones tampons sont des zones de végétation qu’on s’abstient de traiter afin de protéger une zone adjacente, notamment un étang, un cours d’eau, une culture sensible, une culture non visée, un marécage ou un espace boisé.
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