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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : penthiopyrade

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Fiche matière active

  Information

PET
183675-82-3
penthiopyrad
Fongicide

Comportement sur la culture : Systémique

Comportement sur le champignon : Action curative

Comportement sur le champignon : Action préventive

Pyrazole-4-carboxamides
7
Modéré à élevé
Un plan de gestion de la résistance est requis. La résistance aux fongicides du groupe 7 est connue pour plusieurs champignons pathogènes spécifiques.

Effets sur les fonctions physiologiques : respiration.

Mode et site d’action : inhibiteur de la succinate déshydrogénase (SDH, complexe II) dans la chaîne de transport mitochondrial d'électrons. Complexe II: succinate-déshydrogénase.

Nom du groupe : SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase).

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
Chez le rat, la toxicité aiguë du fongicide technique penthiopyrade s’est révélée faible par voie orale, par voie cutanée et par inhalation. Le penthiopyrade a également causé une irritation oculaire minime et aucune irritation cutanée chez le lapin, et n’a pas été un sensibilisant cutané chez le cobaye. ATTENTION! Les préparations commerciales Treoris, Fontelis et Vertisan sont des sensibilisants cutanés potentiels. De plus, la formulation Vertisan est un irritant oculaire sévère. La formulation DPX-LEM17 50WG est également irritante pour les yeux.
Le foie et la thyroïde sont les principaux organes cibles chez la souris et le rat par exposition chronique. Le penthiopyrade a été classé par l'EPA comme ayant une évidence suggestive de cancérogénicité, les résultats des études ne permettant pas de tirer des conclusions et d'évaluer pleinement le risque chez l'humain. En effet, chez la souris, il y avait des données équivoques d’oncogénicité dans le foie. Comparativement au groupe témoin concomitant, on a constaté une légère augmentation de la fréquence des adénomes et carcinomes hépatocellulaires chez les mâles à la dose la plus élevée à l’essai. De même, il y avait des données probantes faibles d’oncogénicité chez les rats mâles. La fréquence des adénomes folliculaires thyroïdiens à la dose la plus forte à l’essai a été légèrement plus élevée en comparaison au groupe témoin concomitant. Le penthiopyrade ne serait pas génotoxique. Les études de toxicité sur les plans du développement et de la reproduction ainsi que les études de la neurotoxicité sur le plan du développement n’ont révélé aucun signe d’augmentation de la sensibilité des fœtus ou des petits par rapport aux animaux de la génération parentale. Dans une étude de neurotoxicité aiguë chez le rat, on a observé des modifications fonctionnelles transitoires. Le penthyopyrade a induit des effets thyroïdiens chez le rat et la souris.
Le penthiopyrade est toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 290 µg/L pour la truite arc-en-ciel). Il est modérément toxique chez les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 - 48 h de 2531 µg/L pour Daphnia magna), les algues (CE50 - 96 h de 1533 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les plantes aquatiques (CE50 - 7 jours supérieure à 1205 µg/L pour Lemna gibba). La bioconcentration du penthiopyrade est faible chez les poissons.
Le penthiopyrade est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 supérieure à 2250 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie).
Ce fongicide est faiblement toxique chez les abeilles.
Élevée
Le penthiopyrade est persistant dans les sols aérobies (demi-vie de 60 à 406 jours) et dans les milieux aquatiques aérobies (demi-vie de 223 à 384 jours dans des systèmes eau-sédiments). La biotransformation est également très lente en condition anaérobie. Le principal métabolite observé est l’acide 3-trifluorométhyl-1H-pyrazole-4-carboxylique (DM-PCA) et celui-ci est modérément persistant à persistant dans les sols aérobies (demi-vie de 32,6 à 155 jours). L’hydrolyse et la photolyse dans l’eau ne sont pas des voies de transformation importantes du penthiopyrade. Il est cependant susceptible de se dégrader par la photolyse au sol (demi-vie de 6,8 jours).
Modéré
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du penthiopyrade est de 616 ml/g. Il est donc peu mobile dans les sols. Le métabolite DM-PCA est par contre très mobile (Koc de 4 ml/g). Le penthiopyrade est non volatil à partir des sols humides et de l'eau (H = 7,6 x 10-9 atm.m3/mol).
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