La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Comportement sur la culture :
Comportement sur le champignon :
Un plan de gestion de la résistance est requis. Grande différence dans le mode d’action des fongicides du groupe DMI (inhibiteurs de la déméthylation) (SBI: classe I). Résistance connue chez plusieurs espèces de champignons. Résistance croisée possible entre les fongicides du groupe DMI (inhibiteurs de la déméthylation). Les fongicides DMI (SBI: classe 1) ne démontrent pas de résistance croisé avec les autres classes SBI (inhibiteurs biosynthèse stérol).
Liste des agents phytopathogènes confirmés résistants au Québec :
Botrytis squamosa responsable de la brûlure des feuilles dans l'oignon résistant au difénoconazole;
Erysiphe necator responsable du blanc dans la vigne;
Venturia inaequalis responsable de la tavelure dans la pomme résistant au myclobutanil.
Dernière mise à jour : juin 2025
Hyperlien : https://www.agrireseau.net/petitsfruits/documents/115064/etat-des-lieux-de-la-resistance-au-quebec
Effets sur les fonctions physiologiques : biosynthèse des stérols dans la membranes.
Mode et site d’action : inhibiteur de la déméthylation (C14-déméthylase) dans la biosynthèse des stérols (erg11/cyp51).
Nom du groupe : fongicides DMI (inhibiteurs de la déméthylation) (DeMethylation Inhibitors), SBI (inhibiteurs de la biosynthèse des stérols): Classe I, (Sterol Biosynthesis Inhibitors).
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Chez le rat, l'ipconazole est légèrement toxique par la voie orale et par inhalation et plus faiblement toxique par la voie cutanée. Chez le lapin, il était légèrement irritant pour les yeux mais faiblement pour la peau. Il n'était pas un sensibilisant cutané chez le cobaye. | |
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L’ipconazole n’était ni cancérogène ni génotoxique. Cependant, certaines préoccupations ont été soulevées quant à l’exactitude de la dose dans le cadre de l’étude combinée de toxicité chronique / cancérogénicité chez les rats. De ce fait, des données toxicologiques additionnelles ont été demandées par l'ARLA. Les principaux organes cibles de l’ipconazole après l’administration de doses répétées par voie orale étaient l’estomac non glandulaire chez les souris et les rats, les yeux (cristallin), la prostate, les glandes surrénales et le thymus chez le chien beagle et le foie chez toutes les espèces. À des doses plus élevées, les organes de l’appareil endocrinien ont aussi semblé être ciblés par l’ipconazole, et on a observé certaines données probantes montrant de possibles effets sur le système immunitaire (augmentation des paramètres liés aux globules blancs) chez les rats et les chiens. Autant dans l'étude sur la reproduction que celles sur le développement, les effets chez les petits se sont produits en présence d'une toxicité maternelle. Ces effets n'ont pas été considérés plus sévères que les effets chez les parents. Il a été conclu qu'il n'y avait pas de sensibilité accrue des fœtus des rats ou des lapins après une exposition in utero ou postnatale à l'ipconazole. L'ipconazole n'était pas neurotoxique. |
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L’ipconazole est modérément toxique chez les poissons (CL50-96h de 1 500 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et chez les invertébrés aquatiques (CE50-48h de 1 700 µg/L chez Daphnia magna). Il est toxique chez les algues (CE50-72h de 620 µg/L chez Pseudokirchneriella subcapitata). | |
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L’ipconazole est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 de 962 mg/kg chez le colin de Virginie). | |
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L’ipconazole est faiblement toxique chez les abeilles exposées par voie orale (DL50 supérieure à 100 µg/abeille). |
Élevée
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L'ipconazole est persistant dans l’environnement terrestre et sa principale voie de dégradation est la biodégradation dans les sols aérobies (demi-vie de 180 à 750 jours). Il est susceptible de persister dans les terres jusqu'à la saison de croissance prochaine. La persistance de l’ipconazole dans les sols anaérobies est élevée (demi-vie de 779 jours). L’ingrédient actif est modérément sensible à la photolyse dans l’eau (demi-vie de 64 jours) et il est résistant à l’hydrolyse. Il est rapidement biodégradé dans les eaux aérobies (demi-vie de 2,4 jours). Le 1-H-1,2,4-triazole est le principal produit de dégradation et sa persistance dans l’environnement est élevée dans les sols aérobies (demi-vie de 495 jours). | |
Modéré
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La constante d’adsorption sur le carbone organique de l’ipconazole est très élevée (Koc de 2029 ml/g). Il est donc adsorbé sur la matière organique dans les sols et modérément mobile compte tenu de sa persistance environnementale. On s’attend à ce que de très faibles concentrations de l’ingrédient actif atteignent les eaux de surface. Il est non volatil à partir des sols humides et de l’eau selon la constante de la loi de Henry (H = 3,0 x 10-10 atm.m3/mol). |
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