La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Bactéries Pantoea spp.
Effets sur les fonctions physiologiques : biologique avec plusieurs modes d'action.
Mode et site d’action : effets multiples : compétition spatiale, compétition nutritionnelle et antibiose.
Nom du groupe : microbiens (microbes vivants ou extraits, métabolites).
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Une exploration de la littérature scientifique a montré que, dans des conditions favorables, Pantoea agglomerans peut agir comme un pathogène opportuniste causant des infections systémiques chez les sujets exposés par voie parentérale, en particulier ceux présentant des facteurs prédisposants tels qu’une immunosuppression, une utilisation passée d’antibiotiques, des séjours prolongés à l’hôpital, la présence d’appareils invasifs tels que des cathéters et une naissance prématurée ou un poids faible chez les nouveau-nés. |
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L’étape subséquente d’études sur la toxicité chronique et subchronique n’est pas requise en raison de la faible toxicité aiguë de l’AMLA et parce qu’il n’y avait pas d’indice d’infectivité, de toxicité ou de pathogénicité chez les animaux traités dans le cadre des essais de niveau I concernant la toxicité et l’infectiosité orales et pulmonaires aiguës. Dans la littérature scientifique disponible, aucun article ne suggère que P. agglomerans soit la cause possible d’effets néfastes sur le système endocrinien des animaux. Les études soumises surla toxicité et l’infectiosité chez les rongeurs indiquent que, après exposition par voie orale et pulmonaire, le système immunitaire n’est aucunement affecté et peut éliminer efficacement l’AMLA. Compte tenu du poids de la preuve, il est peu probable que la souche E325 de P. agglomerans cause des effets néfastes sur le système endocrinien ou immunitaire. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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Aucune maladie n’a été associée à Pantoea agglomerans chez les mammifères sauvages, les oiseaux, les vers de terre, les abeilles et autres arthropodes, les invertébrés aquatiques, les poissons, les algues et les végétaux aquatiques. Il existe de rares cas de maladies causées par des souches sauvages de Pantoea agglomerans chez les espèces végétales comme le cotonnier, l’oignon, l’ail, la gesse maritime et les arbres de semis de conifères comme le Douglas taxifolié. | |
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On retrouve Pantoea agglomerans naturellement dans l’environnement. Elle colonise principalement la surface de différents végétaux. Elle a également été isolée à partir de certains milieux aquatiques et dans les eaux industrielles ce qui laisse présumer qu’elle pourrait persister dans ces environnements. Elle a été retrouvée en tant qu’organisme anaérobie facultatif dans les sédiments d’un bassin côtier maritime. | ||
Seules des études sur la dispersion de la souche C9-1 de Pantoea agglomerans ont été effectuées. Elles démontrent que Pantoea agglomerans peut se propager d’un végétal à l’autre à partir de vecteurs comme les insectes. |
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