La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Herbicide sélectif. Non systémique, il est absorbé par les coléoptiles (graminées) et les hypocotyles. Détruit les semences qui germent. (Référence: Tomlin, C.D.S. The Pesticide Manual, 14th edition, The British Crop Protection Council, 2006.)
Aucun cas de résistance confirmé au Québec.
Dernière mise à jour: juillet 2024
Effets sur les fonctions physiologiques : division cellulaire et croissance.
Mode et site d’action : inhibiteur de l'assemblage des microtubules. Inhibiteur de la division cellulaire (mitose).
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Le chlorthal (diméthyl ester) possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est légèrement irritant pour les yeux mais non pour la peau et il n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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Le chlorthal (diméthyl ester) a été classé comme un cancérigène possible chez l'humain en raison d'une augmentation de l'incidence des tumeurs thyroïdiennes chez les rats des deux sexes (quoique à une dose excessive chez les femelles) et des tumeurs au foie chez les femelles rats et souris à des dosages non excessifs. Les effets spécifiques chez les rats lors de l'étude à long terme étaient une augmentation de la mortalité à une dose excessive, une baisse de poids corporel, des changements hématologiques et aux paramètres cliniques chimiques indicateurs d'une toxicité hépatique et rénale, une augmentation du poids de certains organes (foie, reins, thyroïde), une néphropathie chronique, des effets centrilobulaires hépatiques, une augmentation des néoplasmes au foie, une diminution de l'hormone T4, et une augmentation des néoplasmes folliculaires thyroïdiens et de l'hyperplasie/hypertrophie des cellules folliculaires. Chez les souris, les effets étaient essentiellement hépatiques. Le chlorthal n'était pas toxique pour le développement et la reproduction lors des études chez les rats et les lapins. Il n'a pas montré de signe de neurotoxicité ni de génotoxicité. On ne sait pas si les effets observés sur la thyroïde sont en rapport avec une perturbation endocrinienne ou consécutifs d'une toxicité secondaire. |
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Le chlorthal-diméthyle est faiblement à modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50-96 h > 6,6 à >320 ppm). Il est faiblement à légèrement toxique chez la Daphnia magna, un invertébré aquatique d'eau douce. Les plantes aquatiques sont très sensibles à cet herbicide. La valeur du log P (4,28) du chlorthal-diméthyle indique qu'il risque de bioaccumuler dans les tissus des organismes aquatiques. | |
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Le chlorthal-diméthyle est faiblement chez les oiseaux avec une DL50 aiguë par voie orale supérieure à 2250 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie. Il est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie alimentaire avec une CL50 supérieure à 5000 mg/kg diète chez le canard colvert et supérieure à 5620 mg/kg diète le colin de Virginie. | |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles avec une DL50 aiguë supérieure à 230 µg/abeille. |
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Faible
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Le chlorthal-diméthyle résiste à l'hydrolyse à tous les pH normalement retrouvés dans l'environnement. La photolyse au sol et dans l’eau ne constitue pas une importante voie de dégradation. Dans le sol, il est biodégradé en conditions aérobies avec une demi-vie variant de 18 à 37 jours (moyenne de 28 j). Il est biodégradé plus lentement en absence d'oxygène dans les sols (demi-vie = 37-59 j). Ses principaux métabolites sont le dérivé monométhylé (MTP) et le dérivé diacide (TPA). D’après l’EPA, le TPA est significativement plus persistant dans les sols que le chlorthal-diméthyle. | |
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Faible
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La mobilité dans les sols du chlorthal-diméthyle est très faible (Koc = 5 000 ml/g). D’après l’EPA, le TPA, son principal métabolite, est extrêmement mobile et possède un fort potentiel de lessivage. Le chlorthal-diméthyle et le TPA ont d'ailleurs été détectés dans l'eau des puits de plusieurs États américains (206 puits sur 4917 échantillonnés dans 24 États). |
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