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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : rimsulfuron

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

Absorbé par les feuilles, il migre par systémie jusqu'aux zones méristématiques des adventices où il inhibe l'enzyme acétolactate synthase (ALS) qui conduit à la synthèse des acides aminés ramifiés. Il y a arrêt immédiat de la croissance, puis nécrose et disparition des adventices. Il agit en post-levée des adventices, et son champ d'activité s'étend des graminées (digitaire, panic faux-millet, panic pied-de-coq, sétaires, sorgho d'Alep..) aux dicotylédones (amarantes, capselle, liseron des haies, mouron des oiseaux, repousses de tournesol, spergule...). (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)

DPY
122931-48-0
Herbicide

Mode de pénétration dans la plante : Foliaire et racinaire

Mode de migration dans la plante : Importante (systémie)

Sulfonylurées
2
Élevé

Liste des mauvaises herbes confirmées résistantes au Québec (2011-2023) : abutilon à pétales jaunes, amarante à racine rouge, amarante de Powell, amarante tuberculée (résistance unique et multirésistante (2+5+9), (2+5+9+27),(2+5+14), (2+5+27), (2+9), (2+9+14), (2+14)), amarante tuberculée hybride x ama. de Powell (résistance unique (2) et multirésistante (2+9), amarante tuberculée hybride x ama. à racine rouge, canola spontané (résistance unique et multirésistante (2+9+10)), chénopode blanc, folle avoine (résistance unique et multirésistante (1+2)), kocia à balais (multirésistante (2+9)), morelle noire de l'Est, petite herbe à poux (résistance unique et multirésistante (2+6), (2+9), (2+5), (2+14), (2+9+14)), sétaire géante, stellaire moyenne, vergerette du Canada (résistance unique et multirésistante (2+9)).


Dernière mise à jour : juillet 2024

 

Effets sur les fonctions physiologiques : métabolisme cellulaire.
Mode et site d’action : inhibiteur de l’acétolactate synthase (ALS), aussi appelée acétohydroxyacide synthase (AHAS). Inhibiteur de la biosynthèse des acides aminés ramifiés.

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
Chez les animaux de laboratoire, la toxicité aiguë du rimsulfuron est faible par voie orale, par voie cutanée et par inhalation. Le produit ne constitue pas un irritant cutané chez le lapin. Il est modérément irritant pour les yeux de cet animal et il n’est pas un sensibilisant cutané chez le cobaye.
Chez les animaux de laboratoire, le rimsulfuron n'a pas démontré de toxicité particulière à l'exeption principalement d'une légère augmentation du poids du foie à des doses élevées. Dans les études sur le développement et la reproduction, les animaux de laboratoire n'ont pas démontré de sensibilité accrue in utero ou postnatale comparativement aux adultes. Le rimsulfuron ne serait ni génotoxique ni neurotoxique et il n'est pas un perturbateur endocrinien.
Le rimsulfuron est faiblement toxique chez les invertébrés et les poissons d'eau douce. Les algues et particulièrement les plantes aquatiques vasculaires sont très sensibles à cet herbicide. En effet, des effets aigus néfastes ont été observés chez Lemna gibba exposée au rimsulfuron.
Le rimsulfuron est pratiquement non toxique chez les oiseaux avec une DL50 aiguë par voie orale supérieure à 2 000 mg/kg p.c chez le canard colvert et supérieure à 2 250 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie. Cet herbicide est également classé pratiquement non toxique chez les oiseaux exposés par régime alimentaire.
Cet herbicide est pratiquement non toxique chez les abeilles avec une DL50 aiguë par contact supérieure à 100 µg/abeille.
Faible
Le rimsulfuron se dégrade par hydrolyse avec une demi-vie de 24,7 jours à pH 7 à 22 °C. Cette réaction est plus rapide en milieu acide (demi-vie = 1,5 j) et alcalin (demi-vie = 0,6 j) à 22 °C. La vitesse de réaction dépend aussi de la température du milieu : demi-vie de 4,7 jours à 30 °C et de 144 jours à 10 °C à pH 7. La photodégradation ne constituerait pas une voie importante de dégradation du rimsulfuron tant au sol que dans l'eau. En conditions aérobies, il est faiblement persistant et se biodégrade avec une demi-vie de 21 jours (25 °C) dans les sols et une demi-vie de 2 jours (25 °C) dans l'eau. En absence d'oxygène, il se biodégrade avec une demi-vie de 18 jours (25 °C) dans les sols et de 5,6 jours (20 °C) dans un système eau-sédiment. La vitesse de la biotransformation varie selon la température du milieu et le taux d'humidité des sols. Ses principaux métabolites sont le IN-70941 (demi-vie = 38 à 615 j en sol aérobie), le IN-70942 (demi-vie = 101 à 214 j en sol aérobie) et le IN-E9260 (demi-vie = 252 à 969 j en sol aérobie). Ces produits de dégradation sont plus persistants que le rimsulfuron. Certains (IN-70942 et IN-E9260) résistent à l'hydrolyse.
Élevé
Le rimsulfuron et ses principaux métabolites (IN-70941, Koc = 41 à 139 ml/g; IN-70942, Koc = 223 à 362 ml/g; IN-E9260, Koc = 16 à 97 ml/g) sont modérément à hautement mobiles dans les sols. Malgré qu'il soit faiblement persistant, le rimsulfuron a un potentiel de lessivage élevé. Certains métabolites du rimsulfuron présentent les caractéristiques propres aux substances susceptibles de contaminer l'eau souterraine.
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