La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : perturbateur de la matrice lipoprotéique des membranes cellulaires. De contact, cause la rupture de la membrane cellulaire et la mort de la cellule.
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La toxicité aigue de l'acide caprique est très faible par voie orale et cutanée et faible par inhalation. L'acide caprique serait sévèrement irritant pour les yeux et modérément irritant pour la peau. Il n'est pas un sensibilisant cutané. |
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Dans les études de toxicité subchronique et chronique, les effets généraux observés étaient le plus souvent des diminutions significatives du poids corporel et de la consommation alimentaire, mais comprenaient également des signes tels qu’une hyperkératose de l’estomac non glandulaire, une langueur, une dyspnée, une polypnée, des tremblements, une respiration sifflante, une ataxie et une salivation excessive aux doses d’essai maximales. Aucun signe de toxicité pour le développement n’a été relevé. Dans certaines de ces études, l’exposition à des doses élevées a causé une toxicité maternelle et une diminution significative du nombre de petits vivants. Finalement, aucun signe d’activité mutagène n’a été relevé. |
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L’acide caprique est légèrement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h 18060 µg/L chez la truite arc-en-ciel). Il est toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h 570 µg/L pour Daphnia magna). Bien que l’acide décanoïque présente un log P estimatif de 4,09 ce qui semble indiquer un potentiel de bioconcentration élevé, le facteur de bioconcentration estimatif est inférieur à 100, ce qui indique un faible potentiel de bioaccumulation. L'utilisation de la dose maximale augmente le risque pour les organismes aquatiques. |
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L’acide caprique est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2000 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 164 µg/abeille et DL50 par contact > 159,3 µg/abeille). |
Faible
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L’acide caprique ne devrait pas être persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 1,1 jour), ni dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 1,1 jour). L’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement et la phototransformation (demi-vie de 11,5 heures) ne sont pas des voies de dissipation importantes dans l’environnement pour cet herbicide. |
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Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de l’acide caprique est de 96 à 262 ml/g. Il est donc modérément mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est faible. Bien que la modélisation de la relation quantitative structure-activé indique qu’il est mobile, l’acide décanoïque ne devrait pas atteindre les eaux souterraines par lessivage, puisqu’il est rapidement dégradé dans les sols. Il est très volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 1,91 x 10-3 atm.m3/mol). |
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