La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Herbicide systémique sélectif de type hormonal. Il est absorbé par les feuilles avec une translocation vers les racines. (Référence: Tomlin, C.D.S. The Pesticide Manual, 14th edition, The British Crop Protection Council, 2006.)
Mode de pénétration dans la plante : Foliaire
Mode de pénétration dans la plante : Possible absorption racinaire (persistance)
Mode de migration dans la plante : Importante (systémie)
Mauvaise herbe confirmée résistante à la matière active clopyralide seulement (groupe 4) au Québec : petite herbe à poux.
Dernière mise à jour : mai 2025
Effets sur les fonctions physiologiques : division cellulaire et croissance.
Mode et site d’action : auxine de synthèse. Phytohormone qui dérègle la croissance des plantes.
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Le dichlorprop (sel de diméthylamine) est légèrement toxique par la voir orale mais il possède une faible toxicité par les voies cutanée et respiratoire. Il n'y a pas de données disponibles mais les formes amine sont généralement sévèrement irritantes pour la peau et peu irritantes pour les yeux. Cette forme amine est un sensibilisant cutané. | |
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Dans un grand nombre d'études chez les animaux de laboratoire, la néphrotoxicité et l'hépatotoxicité apparaissent comme les effets les plus prévalents de toute la base de données. Le dichlorprop n'était cancérigène dans les études combinées chronique et de cancérogénicité chez les rats et les souris. Dans des études sur la reproduction et le développement des animaux de laboratoire, les petits n'ont pas démontré de sensibilité accrue comparativement aux adultes après une exposition in utero et/ou postnatale au dichlorprop. Il n'est pas génotoxique et il ne perturbe pas la fonction endocrinienne. |
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Le dichlorprop-p sous forme acide est faiblement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 216 000 µg/L chez la truite arc-en-ciel). Il est légèrement toxique chez les algues vertes (CE50 - 72 h > 94 000 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h > 88 000 µg/L pour Daphnia magna). Il est modérément toxique chez les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours de 4100 µg/L pour Lemna gibba). |
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Le sel de diméthylamine du dichlorprop-p est modérément toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 = 242 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 200 µg/abeille et DL50 par contact > 200 µg/abeille). |
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Faible
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Le sel de diméthylamine du dichlorprop-p se dissocie rapidement pour donner le dichlorprop-p sous la forme du carboxylate ou de l’acide selon le pH du sol. Le dichlorprop-p sous forme acide est peu persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 6,4 à 17,6 jours). Il est faiblement persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 14 jours) et très persistant en condition anaérobie (demi-vie de 474 jours). Cet herbicide est stable à l’hydrolyse. La photolyse dans l’eau s’effectue rapidement (demi-vie de 4 jours). |
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Modéré
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du dichlorprop-p sous forme acide est de 30,1 à 88,3 ml/g. Il est donc de mobile à modérément mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est modéré. Il est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 5,53 x 10-10 atm.m3/mol). |
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