La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
C'est le premier insecticide du sol de cette famille. Il agit essentiellement par contact sur les insectes à des doses faibles. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Comportement sur la culture : Non systémique
Mode de pénétration sur l'ennemi : Insecticide d'ingestion
Mode de pénétration sur l'ennemi : Insecticide de contact
Effets sur les fonctions physiologiques : nerf et muscle.
Mode et site d’action : modulateur du canal ionique sodium. Action toxique au niveau des axones par interférence avec le fonctionnement du canal sodium, au niveau du SNC et du SNP, par stimulation de décharges nerveuses à répétition causant la paralysie.
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La téfluthrine est un insecticide pyréthrinoïde de synthèse qui agit sur le système nerveux en interférant avec le fonctionnement du canal sodique. La téfluthrine est très toxique par les voies orale et respiratoire et de très à modérément toxique par la voie cutanée. Chez le lapin, la téfluthrine est de légèrement à très peu irritante pour la peau et très irritante pour les yeux. Elle n'est pas un sensibilisant cutané. Une paresthésie faciale, soit des fourmillements, des brûlements, des démangeaisons ou des engourdissements temporaires, est couramment observée chez les personnes exposées aux composés pyréthrinoïdes de synthèse. Des études chez l’être humain portant sur la téfluthrine montrent qu’une formulation de téfluthrine provoque l’apparition de symptômes légers à modérés de paresthésie qui disparaissent en moins de huit heures. |
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L'étude chronique chez les rats a révélé une ataxie alors que chez les souris, des changements hémangiomateux de l'utérus et une nécrose hépatique ont été observés. Chez des rates exposées à des doses élevées, les observations de cas de néoplasie comprennent une hausse de la fréquence d’adénocarcinomes utérins. Bien que la fréquence mesurée ne soit pas statistiquement significative, en comparaison au groupe témoin, la courbe dose-effet est peu prononcée et la fréquence des cas à la dose élevée se situe juste à l’extérieur du champ des valeurs historiques des groupes témoins que le titulaire avait transmises. Cette étude pointe vers l’existence d’effets tumorigènes chez les femelles de la souris et d’effets cancérogènes chez les femelles du rat. Il n’existe aucun signe de cancérogénicité par exposition à la téfluthrine chez les rats comme chez les souris mâles. Le produit a été classé non cancérigène par l'EPA et l'Union Européenne, mais l'ARLA a quand même calculé un excès de risque. La téfluthrine n'était pas toxique pour la reproduction et le développement dans les études animales. Elle n'est pas génotoxique. On ne sait pas si certains effets observés dans une étude à long terme sont liés à une perturbation de la fonction endocrinienne. Il n'y a pas d'études acceptables spécifiques de disponibles sur la neurotoxicité de la téfluthrine. Cependant, des signes de neurotoxicité ont été observé dans d'autres études dont celle sur la reproduction et dans l'étude chronique chez les rats (ataxie). Les produits de la même famille chimique que la téfluthrine sont généralement des composés neurotoxiques. |
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La téfluthrine est très toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 0,06 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h de 0,07 µg/L pour Daphnia magna). Elle est modérément toxique pour les algues vertes (CE50 - 96 h de 1 050 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). La valeur de son log P indique qu'elle a un fort potentiel de bioaccumulation. | |
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La téfluthrine est pratiquement non toxique chez les oiseaux avec une DL50 aiguë par voie orale supérieure à 3 960 mg/kg pc chez le canard colvert. | |
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L’insecticide téfluthrine est hautement toxique chez les abeilles. Sa DL50 aiguë par contact est de 0,16 à 0,28 µg/abeille et sa DL50 par voie orale est de 1,73 µg/abeille. |
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Faible
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La téfluthrine ne s'hydrolyse pas en milieu acide et neutre. Elle s'hydrolyse par contre à pH 9 avec une demi-vie supérieure à 30 jours. La téfluthrine se dégrade modérément rapidement par photolyse en milieu aqueux. Sa demi-vie au moyen de ce mécanisme est de 11,2 jours. La phototransformation de cet insecticide est beaucoup plus rapide dans l’air (demi-vie de 0,94 jours). La téfluthrine est de faiblement persistante à modérément persistante dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 12 à 63 jours). Elle est de modérément persistante à persistante dans l'eau en condition aérobie (demi-vie de 51 à 146 jours). |
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Faible
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La téfluthrine est très peu soluble dans l'eau. Sa constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) est de 24 200 à 267 000 ml/g. Elle est donc immobile dans les sols. Son potentiel de lessivage est faible, elle est donc très peu susceptible de contaminer l'eau souterraine. La pression de vapeur (8,4 mPa) et la constante de la loi de Henry (2,3 x 10-3 atm.m3/mol) indiquent que la téfluthrine est volatile. |
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