La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Mode de pénétration dans la plante : Possible absorption racinaire (persistance)
Mode de migration dans la plante : Importante (systémie)
Mauvaise herbe confirmée résistante à la matière active clopyralide seulement (groupe 4) au Québec : petite herbe à poux.
Dernière mise à jour : mai 2025
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Le sel de triisoprpylamine du piclorame est faiblement toxique par les voies orale et cutanée. Cependant, il possède une toxicité aiguë très élevée par inhalation. Il est modérément irritant pour les yeux et légèrement irritant pour la peau. Le sel de triisoprpylamine du piclorame est un sensibilisant cutané. |
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Les études chroniques effectuées chez les animaux de laboratoire ont démontré que le picloram n'était pas cancérogène. Ces études et d'autres subchroniques ont permis de constater que le principal organe cible était les reins (glomérulonéphrite, poids des reins) mais que le foie pouvait également être légèrement atteint (changement de poids). Le piclorame et ses sels ou esters n'étaint pas toxiques pour la reproduction et le développement chez les animaux de laboratoire. Ils n'étaient ni génotoxiques ni neurotoxiques ni des perturbateurs de la fonction endocrinienne. |
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La forme acide du piclorame est modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 5 500 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et légèrement toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h de 34 400 µg/L pour Daphnia magna). Le potentiel de bioaccumulation du piclorame dans les tissus des organismes aquatiques est faible selon la valeur du log P de cet herbicide. |
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La forme acide du piclorame est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2 510 mg/kg p.c. chez le canard colvert). |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par contact de 14,5 µg/abeille pour la forme acide). |
Élevée
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Le piclorame sous forme acide est persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 167 à 513 jours) et en condition anaérobie (stable). Il est modérément persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 80,8 jours) et persistant en condition anaérobie (stable). Cet herbicide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. Le piclorame sous forme acide se dégrade rapidement par photolyse dans l’eau (demi-vie de 16 jours). Les produits de transformation principaux du piclorame comprennent l’acide oxamique et le 3-oxo-beta-alanine. Selon l’EPA, ces métabolites ne devraient pas être persistants dans le sol. |
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Élevé
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de la forme acide du piclorame est de 7,2 ml/g. Il est donc très mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. Cet herbicide est susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. Il est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 3,0 x 10-12 atm.m3/mol). |
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