La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Il est efficace sur toutes les espèces de limaces, escargots… Il agit par ingestion ou par contact sur le pied des limaces qu'il engourdit en peu de temps provoquent chez ces gastéropodes une importante sécrétion de mucus. Les limaces ayant absorbé le produit ne peuvent pas se réhydrater ; elles sont définitivement détruites. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : à la suite de l'ingestion, le métaldéhyde est hydrolysé en acétaldéhyde, ce qui amène le mollusque à produire un excès de mucus, à se déshydrater et finalement à mourir.
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La métaldéhyde est modérément toxique par la voie orale et possède une faible toxicité par les voies cutanée et respiratoire. Elle est légèrement irritante pour les yeux mais non pour la peau. Elle n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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La métaldéhyde est classée comme ayant une évidence suggestive de cancérogénicité mais elle est insuffisante pour évaluer le potentiel cancérigène chez l'humain. Une incidence plus élevée de tumeurs hépatiques bénignes a été observée chez les souris des deux sexes. Chez les rats, seule l'augmentation chez la femelle était significative quoique légèrement au dessus des valeurs historiques pour cette souche animale. Aucune tumeur n'a été notée chez les rats mâles. Le manque de données sur la génotoxicité de la métaldéhyde a été pris en compte pour le classement de la cancérogénicité. Le foie est l'organe cible après une exposition subchronique ou chronique à la métaldéhyde, tel que mis en évidence par l'augmentation du poids du foie, l'incidence plus élevée de lésions au foie (hypertrophie hépatocellulaire, nécrose hépatocellulaire, inflammation) et l'augmentation des tumeurs hépatiques. Chez les chiens, la prostate et les testicules sont les organes cibles tel que démontré par l'atrophie de ces organes aprées une exposition subchronique ou chronique à la métaldéhyde. |
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Le métaldéhyde est légèrement toxique chez les organismes aquatiques d’eau douce. Son log P indique qu’il n’est pas bioaccumulable dans les tissus des organismes aquatiques. | |
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Le métaldéhyde est modérément toxique chez les oiseaux exposés par voie orale à une dose unique avec une DL50 de 196 mg / kg p.c. chez le canard colvert et de 181 mg / kg p.c. chez la caille du Japon. Il est légèrement toxique chez les oiseaux exposés par voie alimentaire avec une CL50 de 2668 ppm chez le canard colvert et de 3410 ppm chez la caille du Japon. | |
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Ce produit est faiblement toxique chez les abeilles. |
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Modérée
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Le métaldéhyde résiste à l'hydrolyse à tous les pH normalement retrouvés dans l'environnement. Il est peu susceptible à la réaction de photolyse au sol et dans l'eau. Il est modérément persistant dans les sols en conditions aérobies. Sa demi-vie de biodégradation est de 67 jours. Dans les sols en conditions anaérobies, il est persistant avec une demi-vie de 222 jours. Ses produits de transformation sont l’acétaldéhyde, le paraldéhyde et le CO2. |
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Élevé
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La valeur de la constante d’adsorption sur le carbone organique du métaldéhyde varie de 57 à 173 ml/g, indiquant qu’il est modérément mobile à mobile dans les sols. Son potentiel de lessivage est élevé. D'après l’EPA, le métaldéhyde est hautement mobile et relativement persistant dans l’environnement, et pourrait donc contaminer les eaux souterraines par lessivage. L’acétaldéhyde, un métabolite, est très mobile dans les sols (Koc = 1,5 ml/g). |
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