La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Mode de pénétration dans la plante : Racinaire, entre la germination et la levée
Mode de migration dans la plante : Peu importante
Aucun cas de résistance confirmé au Québec.
Dernière mise à jour : juin 2025
Effets sur les fonctions physiologiques : division cellulaire et croissance.
Mode et site d’action : inhibiteur de l'organisation des microtubules. Inhibition de la division cellulaire (mitose).
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Le chlorprophame possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il serait minimalement irritant pour les yeux et il n'irrite pas la peau. Il n'est pas un sensibilisant cutané. |
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Le chlorprophame est classé par l'EPA comme ayant une preuve de non-cancérogénicité chez l'humain. Une épreuve biologique réalisée sur des souris n’a révélé aucun signe de cancérogénicité. Cependant, ne augmentation de tumeurs bénignes des cellules de Leydig a été notée chez les rats mais seulement à une dose excédant le dosage maximum toléré. On ne disposait d’aucune étude portant sur le mécanisme par lequel le chlorprophame pourrait entraîner la formation de ce ype de tumeurs, mais certaines observations laissent penser que des analogues structuraux du chlorprophame et du p-hydroxychlorprophame, y compris la flutamide, le linuron et la procymidone, pourraient produire un tel effet chez les rats par l’intermédiaire d’un mécanisme antiandrogène. On croit que la formation de tumeurs à cellules de Leydig chez le rat est associée au traitement, mais ces tumeurs n’apparaissaient que lorsque la concentration de la substance dépassait la dose maximale tolérée. L'EFSA l'a classé cancérigène de catégorie 2, indiqué par la mention de danger H351 (« Suspecté de provoquer le cancer »). Les résultats d’études en doses répétées suggèrent que le système hématologique serait la principale cible du chlorprophame, les études sur l’exposition à court et à long terme par voie orale chez la souris, le rat et le chien ayant invariablement révélé des effets liés à l’anémie hémolytique et à la méthémoglobinémie. Dans l'étude chronique chez le chien, une toxicité de la thyroïde a été notée (augmentation du poids et changements histopathologiques). Les doses de référence ont été établies par l'ARLA en fonction des doses sans effet nocif observé (DSENO) associées à l’indicateur toxicologique jugé le plus sensible, soit les effets sur le système endocrinien. Le chlorphame était non toxique pour le développement et la reproduction dans les études chez les rats et les lapins mais dans l'étude sur la reproduction, la toxicité systémique chez les adultes était caractérisée par un gain de poids corporel plus lent, des lésions microscopiques aux reins, à la rate, au foie et à la moelle; des lésions macroscopiques à la rate, et par des changements de poids aux ovaires, à la rate et au foie. Le chlorprophame ne serait pas neurotoxique. |
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Le chlorprophame est modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h = 3020 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h = 3700 µg/L pour Daphnia magna). Il est toxique pour les algues (CE50 - 72 h = 430 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). | |
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Le chlorprophame est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 5620 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). | |
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Le chlorprophame est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 de 466 µg/abeille). |
Modérée
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La persistance du chlorprophame est de faible à modérée dans les sols et dans l’eau en milieu aérobie (demi-vie de 22 à 65 jours et demi-vie de 18 à 39 jours, respectivement). Cet herbicide résiste à l’hydrolyse aux pH observés dans l’environnement. Sa persistance à la phototransformation dans l’eau est élevée avec une demi-vie de 83 jours. | |
Modéré
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La constante d’adsorption sur le carbone organique (Koc) du chlorprophame est de 260 ml/g. Cet herbicide est donc modérément adsorbé et modérément mobile dans les sols compte tenu de sa persistance. Il est non volatil à partir des sols humides et de l’eau selon la constante de la loi de Henry (H = 4,6 x 10-7 atm.m3/mol). |
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