La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Avec une action de contact très rapide, il agit par inhibition de la protoporphyrine oxydase (PPO) ce qui se traduit par un arrêt de la photosynthèse suivi d'une dessication très rapide des tissus foliaires. Elle est sans effet résiduaire et se trouve rapidement métabolisée dans le sol. Activité indépendante des conditions de température (active dès 0°C). Efficace sur gaillet et véroniques ainsi que sur amarantes, capselles, chénopodes, lamiers, morelle noire, sanve... La substance active est également utilisée comme défanant de la pomme de terre. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Mode de pénétration dans la plante : Foliaire
Mode de migration dans la plante : Peu importante (contact)
Liste des mauvaises herbes confirmées résistantes au Québec (2011-2023) : amarante tuberculée (multirésistante (2+14), (9+14), (2+9+14), (2+5+14), (2+5+9+14+27)), petite herbe à poux (multirésistante (2+14), (9+14), (2+9+14)).
Dernière mise à jour : juillet 2024
Effets sur les fonctions physiologiques : activation par la lumière des ERO (espèces réactives de l'oxygène) (ROS: reactive oxygen species).
Mode et site d’action : inhibiteur de la protoporphyrinogène oxydase (PPO).
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La toxicité aigue du carfentrazone-éthyle est faible pour les voies d'exposition orale, cutanée ou par inhalation. Par ailleurs, il est très peu irritant pour la peau et légèrement irritant pour les yeux. Les données disponibles indiquent qu'il n'est pas un sansibilisant cutané. | |
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Les études de toxicité à long terme par voie alimentaire autant chez la souris que le rat n’ont révélé aucun signe d’oncogénicité associé au carfentrazone-éthyle. Par ailleurs, le produit n'a pas démontré d'effet particulier sur la reproduction. Dans les études de toxicité sur le développement, les fœtus n'ont pas démontré de sensibilité accrue à des doses parentales non toxiques. Le carfentrazone-éthyle n'est ni neurotoxique ni génotoxique et il ne perturbe pas la fonction endocrinienne. |
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Le carfentrazone-éthyle est modérément toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 1,6 ppm) et les invertébrés aquatiques (CE50 > 9,8 ppm). Des effets néfastes aiguës ont été observés chez Selenastrum capricornutum (algue verte) et chez Lemna gibba (plante vasculaire) exposés à cet herbicide et à ses principaux métabolites. Ces derniers sont faiblement à légèrement toxiques chez les poissons et les invertébrés aquatiques dulcicoles. La valeur de son log P indique que le carfentrazone-éthyle peut se bioaccumuler dans les tissus des organismes aquatiques. | |
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Le carfentrazone-éthyle est faiblement toxique chez les oiseaux. Sa DL50 aiguë est supérieure à 2 250 mg/kg chez le colin de Virginie. L'herbicide est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie alimentaire avec une CL50 supérieure à 5 620 ppm en diète chez le canard colvert et le colin de Virginie. | |
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Cet herbicide est pratiquement non toxique chez les abeilles avec une DL50 aiguë supérieure à 27,9 µg/abeille. |
Faible
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Le carfentrazone-éthyle résiste à l'hydrolyse à pH 5. Il s’hydrolyse en acide carfentrazone-chloropropionique en milieu neutre (pH 7) et alcalin (pH 9) avec des demi-vies respectives de 13,7 jours et 0,21 jour à 20 °C. Il résiste à la photolyse au sol. Toutefois cette réaction est rapide en milieu aqueux. Il est photolysé en acide carfentrazone-chloropropionique avec une demi-vie 8,3 jours à pH 5. Le carfentrazone-éthyle est faiblement persistant dans le sol avec une demi-vie variant de 0,1 à 1,3 jour (aérobie) et de 0,8 jour (anaérobie). Dans l’eau, il est faiblement persistant. Sa demi-vie dans un système eau-sédiment aérobie est inférieure à 1,2 jour. Le carfentrazone-éthyle sous forme vapeur se dégrade par oxydation photochimique. Sa demi-vie est estimée à 4,6 heures. L’acide carfentrazone-chloropropionique, l’acide carfentrazone-propionique, l’acide carfentrazone-cinnamique ainsi que l’acide carfentrazone-benzoïque ont été identifiés comme les principaux métabolites du carfentrazone-éthyle. L’acide carfentrazone-chloropropionique résiste à l’hydrolyse. Il est rapidement photolysé en milieu aqueux. Sa demi-vie varie de 5,4 à 6,0 jours (pH 5 à 9, 25 °C). Cet acide est faiblement à modérément persistant dans les sols en conditions aérobies. Sa demi-vie de biodégradation varie de 11,3 à 86,5 jours. |
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Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique du carfentrazone-éthyle est estimée à 866 ml/g, indiquant qu’il est légèrement mobile dans les sols. Son potentiel de lessivage est faible. Ses métabolites ont une constante d'adsorption plus faible que celle du carfentrazone-éthyle. L’acide carfentrazone-chloropropionique (Koc = 7,4 à 46,4 ml/g) et l’acide carfentrazone-benzoïque (Koc = 4 à 41 ml/g) sont mobiles à très mobiles dans les sols. L’acide carfentrazone-propionique (Koc = 51 à 260 ml/g) et l’acide carfentrazone-cinnamique (44 à 333 ml/g) sont modérément mobiles à mobiles dans les sols. |
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