Accueil > Rechercher des matières actives > Fiche Matière active

Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : pyriproxyfène

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

Insecticide non systémique, il agit par contact. Mimétique de l'hormone juvénile, il inhibe l'embryogenèse et empêche le passage du stade larvaire au stade adulte. Sélectif vis-à-vis des auxiliaires utilisés en lutte intégrée (Encarsia, Macrolophus, Orius) et des coccinelles et chrysopes. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)

PRX
95737-68-1
pyriproxyfen
Insecticide

Comportement sur la culture : Non systémique

Mode de pénétration sur l'ennemi : Insecticide de contact

Pyriproxyfène
7C
Faible

Liste des insectes et acariens soupçonnés résistants au Québec : aleurode des serres, aleurode du tabac, thrips des petits fruits.

Effets sur les fonctions physiologiques : croissance et développement.

Mode et site d’action : analogue d’hormones juvéniles (régulation de la croissance des insectes). Reproduit l'effet d'hormones juvéniles, empêchant la mue de la larve à l'adulte. Analogue d'hormones juvéniles.

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
Le pyriproxyfen possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est peu ou pas irritant pour les yeux et la peau. Il n'est pas un sensibilisant cutané.
Le pyriproxyfen ne s’est pas avéré oncogène pour les souris et les rats aux doses testées et on n’a détecté aucun signe de potentiel mutagène à l’issue des tests réalisés. L’organe principalement touché à la suite d’une administration orale est le foie. Des effets hépatiques ont été observés chez toutes les espèces testées (rats, souris et chiens). Lors de l’étude des effets à court et long termes chez les rats et les souris, les effets hépatiques se sont notamment manifestés par une augmentation de la masse du foie et du taux de lipide plasmatique (cholestérol et phospholipide ou triglycéride plasmatique). Dans les études de toxicité sur le plan du développement chez les rats et les lapins, on a par ailleurs observé une augmentation de l’incidence des variantes du squelette et des viscères tant chez les rats que les lapins. Ces effets sont apparus à une dose qui a également entraîné une toxicité manifeste chez les femelles, mais dans l’ensemble, ces études n’ont pas conclu que le pyriproxyfen devait être considéré comme tératogène. Rien n’indiquait que les jeunes étaient plus sensibles au produit. Le pyriproxyfen n’avait aucun effet sur le système reproducteur. Le pyriproxyfen ne possède aucune propriété perturbatrice endocrinienne ou œstrogénique applicable aux mammifères. Mis à part la salivation excessive mentionnée dans les études de toxicité résultant de l’inhalation du produit, on n’a observé aucun signe d’une possible neurotoxicité pour l’ensemble des données toxicologiques concernant le pyriproxyfen.
Le pyriproxyfène est toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 450 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 - 48 h de 400 µg/L pour Daphnia magna). Il est également toxique chez les algues (CE50 - 72 h de 56 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les plantes aquatiques (CE50 - 7 jours supérieure à 180 µg/L pour Lemna gibba). Le log P (5,4) indique que ce produit est susceptible de se bioaccumuler. Toutefois, les études démontrent que la dépuration après l’exposition au pyriproxyfène est rapide chez les poissons.
La pyriproxyfène est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 supérieure à 2000 mg/kg p.c. chez le canard colvert).
Cet insecticide est faiblement toxique chez les abeilles.
Faible
En condition abiotique, le pyriproxyfène résiste à l’hydrolyse à tous les pH, mais il est sensible à la photolyse dans l’eau (demi-vie de 11,5 jours). La principale voie de dégradation du pyriproxyfène dans l’environnement est la biotransformation dans les sols et l’eau (demi-vies de 8 jours et 1,6 jours, respectivement). Les métabolites identifiés dans les sols sont l’oxyde de 4-(4-hydroxyphénoxy)phényle-2-(2-pyridyloxy)propyle, l’oxyde de 4-hydroxyphényle-2-(2-pyridyloxy)propyle et l’acide 2-(2-pyridyloxy)propionique.
Faible
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du pyriproxyfène est de 11000 ml/g. Il est donc immobile dans les sols et son potentiel de lessivage est faible. Sa très faible solubilité limite également son transport par le ruissellement. La constante de la loi de Henry indique que le pyriproxyfène est très peu volatil à partir des sols humides et de l'eau (H = 1,1 x 10-7 atm.m3/mol).
Logo Partenariat canadien pour l’agriculture

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.