La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Absorbé par les feuilles, il est doté de propriétés systémiques ascendantes et descendantes. Son mode d'action est du type auxinique (diffusion et migration du produit vers les zones de croissance). Il agit sur l'élongation cellulaire et désordonne la croissance. Il est particulièrement actif sur les Composées, Légumineuses, Ombellifères et Polygonacées. Rapidement dégradé dans le sol, mais pas dans les pailles des céréales traitées. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Mode de pénétration dans la plante : Foliaire
Mode de migration dans la plante : Importante (systémie)
Aucun cas de résistance confirmé au Québec.
Dernière mise à jour: juillet 2024
Effets sur les fonctions physiologiques : division cellulaire et croissance.
Mode et site d’action : auxine de synthèse. Phytohormone qui dérègle la croissance des plantes.
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Le clopyralide possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. La forme acide du clopyralide est sévèrement irritante pour les yeux (EPA, 2010). L'ARLA a également classé le clopyralide comme étant très irritant (ARLA, 2010). Les sels amine des formulations pourraient être modérément à sévèrement irritants pour les yeux. Il est non irritant pour la peau et il n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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Il n'y avait aucune évidence de cancérogénicité dans des études d'une durée de 2 ans chez les rats et les souris à des doses assez élevées pour identifier un risque cancérigène. Les effets rencontrés chez les rats étaient une légère diminution de poids corporel et de consommation de nourriture, une légère augmentation du poids du foie et des reins et des changements microscopiques et macroscopiques à l'estomac. Chez les souris ayant reçu des doses élevées, on a noté une diminution du poids corporel. Chez les chiens ayant reçu la dose élevée, une diminution de certains paramètres hématologiques chez les deux sexes, une augmentation du poids absolu du foie chez les mâles ainsi que des cellules corticales vacuolées de la glande surrénale chez les femelles ont été observées. |
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Le clopyralide est légèrement toxique chez les poissons d’eau douce (CL50 - 96 h > 99 900 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les plantes vasculaires (CE50 – 14 jours de 89 900 µg/L pour Lemna gibba). Cet herbicide est modérément toxique pour les algues vertes (CE50- 96 heure de 6 900 µg/L pour Selenastrum capricornutum). Il est faiblement toxique pour les invertébrés aquatiques d'eau douce (CE50 – 48h de 232 000 µg/L pour Daphnia magna). La faible valeur de son log P indique qu'il a un faible potentiel de bioaccumulation dans les tissus des organismes aquatiques. | |
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Le clopyralide est légèrement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale avec une DL50 aiguë de 1 465 mg/kg p.c. chez le canard colvert. | |
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Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par contact > 100 µg/abeille). |
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Élevée
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Le clopyralide est stable à l’hydrolyse et à la photolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. Selon l’ARLA, l’hydrolyse et la photolyse ne contribueront pas à la transformation de cet herbicide dans l’environnement. Le clopyralide est de faiblement persistant à très persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 11,9 à 293 jours) et il est persistant en condition anaérobie (demi-vie de 564 à 3400 jours). Sa vitesse de dégradation en condition aérobie dépend de sa concentration initiale, de la température et de l'humidité du sol. Il est très persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 128 à 167 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 700 à 4570 jours). Le clopyralide existe à la fois sous forme vapeur et adsorbé sur les particules en suspension dans l'air. Sous forme vapeur, il se dégrade en réagissant avec les radicaux hydroxyles produits photochimiquement. Sa demi-vie est estimée à 252 jours. | |
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Élevé
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Le clopyralide est très soluble dans l'eau. Il est de très mobile à mobile dans les sols (Koc de 0,03 à 28,57 ml/g). Son potentiel de lessivage est élevé. Il peut ainsi contaminer l'eau souterraine et l'eau de surface par ruissellement. La très faible valeur de sa constante de la loi de Henry (1,78 x 10-16 atm.m3/mol) indique que dissous dans l'eau, il n'est pas volatil. |
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