La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : perturbateur de la matrice lipoprotéique des membranes cellulaires. De contact, cause la rupture de la membrane cellulaire et la mort de la cellule.
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Les données sur toxicité aiguë portent sur le peroxyde d'hydrogène à 35 %. Les études effectuées sur les animaux de laboratoire démontrent que le produit est faiblement toxique par les voies orale et cutanée et moyennement toxique par inhalation. Il est corrosif pour les yeux et il peut être de modérément à sévèrement irritant pour la peau également. |
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Il est peu probable que le peroxyde d’hydrogène et ses métabolites s’accumulent dans les tissus ou les organes des mammifères pendant une période assez longue pour produire des effets significatifs sur la reproduction et le développement ou pour induire une neurotoxicité. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère que les preuves de cancérogénicité du peroxyde d’hydrogène chez des animaux de laboratoire sont restreintes et il estime que le produit ne peut être classifié en rapport à sa cancérogénicité pour les humains. Bien que les données de génotoxicité in vitro indiquent qu’il existe pour le peroxyde d’hydrogène un mécanisme génotoxique d’induction de tumeur, les données in vivo font état d’un mécanisme non génotoxique. En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit. Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé. |
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Le peroxyde d’hydrogène est légèrement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 93000 µg/L chez la truite arc-en-ciel). Il est modérément toxique chez les algues vertes (CE50 - 96 h de 5380 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et chez les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h de 2320 µg/L pour Daphnia magna). |
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Le peroxyde d’hydrogène est légèrement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 de 1049 mg/kg p.c. chez le canard colvert). |
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Faible
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Le peroxyde d’hydrogène est très peu persistant dans les sols (demi-vie inférieure à une heure) car il se décompose rapidement en eau et en oxygène. Ce processus de dégradation s’effectue aussi en milieu aqueux (demi-vie de 1 à 2.5 jours en condition aérobie). Sous la forme gazeuse, le peroxyde d’hydrogène se dégrade par photolyse pour donner deux radicaux hydroxyles (demi-vie de 20 heures). |
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Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du peroxyde d’hydrogène est très faible (Koc de 0.81 ml/g). Il est donc fortement mobile dans le sol. Les concentrations dans les eaux devraient toutefois être négligeables étant donné la très faible persistance du peroxyde d’hydrogène. Cette matière active est miscible dans l’eau, elle est donc susceptible d’être transportée par le ruissellement. La constante de la loi de Henry du peroxyde d’hydrogène (H = 6.9 X 10-8 atm.m3/mol) est faible. Il ne se volatilisera donc pas facilement à partir des sols humides et de l'eau. |
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