Légende : |
![]() Extrêmement élevé |
![]() Élevé |
![]() Modéré |
![]() Léger |
![]() Faible |
Signification des symboles de risque |
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Chez les animaux de laboratoire, le spinosad a exercé une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est peu ou pas irritant pour la peau et les yeux et il n'est pas un sensibilisant cutané. |
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On ne considère pas que le spinosad est neurotoxique, génotoxique, oncogène ou tératogène. Dans les études à long terme et à des doses élevées, il semble exercer des effets sur le système reproducteur. La sensibilité des organes atteints n’est pas parfaitement uniforme d’une espèce à l’autre. Les organes suivants sont principalement ceux qui sont atteints : thyroïde (rat, cellules épithéliales vésiculaires; chien, cellules parafolliculaires), reins, organes lymphoïdes (rate et ganglions lymphatiques), foie (rat et chien), moelle osseuse, organes de la reproduction (ovaires - souris, testicules - chien et rat, utérus - rat et souris, vagin - rat et souris, épididyme et prostate - rat). |
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Le spinosad est légèrement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h de 30000 µg/L chez la truite arc-en-ciel), les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h de 14000 µg/L pour Daphnia magna) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours de 10600 µg/L pour Lemna gibba). Il est faiblement toxique chez les algues vertes (CE50 supérieure à 105500 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). |
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Le spinosad est légèrement toxique chez les oiseaux avec une DL50 aiguë par voie orale supérieure à 1 333 mg/kg p.c. chez le canard colvert et le colin de Virginie. | |
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Cet insecticide est extrêmement toxique chez les abeilles avec une DL50 aiguë par contact de 0,0029 µg/abeille. |
Modérée
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Le spinosad est un mélange des spinosynes A et D, qui diffèrent l'une de l'autre par la présence d'un groupement méthyle. La biodégradation constitue leur principale voie de dégradation dans le sol, avec un TD50 variant de 24 à 69 jours, où elles sont classées faiblement à modérément persistantes. Dans l'eau, leur principale voie de dégradation est la photolyse (TD50 = 1 à 2 j). En conditions anaérobies, leur biodégradation est plus lente. Les spinosynes A et D résistent à l'hydrolyse. Leurs principaux métabolites, le facteur B (demi-vie = 176 j) et la spinosyne D N-déméthylée (demi-vie = 531 j) sont persistants dans le sol. | |
Faible
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Le spinosad est fortement adsorbé sur les particules de sol. Les spinosynes A et D ainsi que leurs métabolites, le facteur B et la spinosyne D N-déméthylée, ont une faible mobilité dans le sol. Ils présentent un faible risque de contamination des eaux souterraines. |
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