La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Ce produit d'origine minérale est depuis très longtemps utilisé en arboriculture, horticulture et viticulture pour combattre les Oïdiums. Il se présente sous la forme de : Soufres pour poudrage : triturés (obtenus par simple broyage du minerai) ou sublimés (obtenus par distillation de ce minerai). Ces soufres risquent d'être phytotoxiques par temps calme et à température élevée. Leur action sur les acariens n'est pas négligeable. Soufres mouillables, pour pulvérisation, rendus miscibles à l'eau par adjonction de mouillants. Ces soufres agissent par vapeurs, mais peuvent provoquer des brûlures de la végétation en conditions atmosphériques défavorables (+ 28 °C sous abri à la dose de 400 g/hl). En arboriculture fruitière, certaines variétés sont plus sensibles que d'autres. Action complémentaire sur Septorioses des céréales, Ramulariose de la betterave, Black-rot, Acariose et Erinose de la vigne. Action limitante sur Russeting des pommes. Les lessives sulfocalciques ou polysulfures sont obtenus industriellement par chauffage d'un mélange de lait de chaux et de soufre. Risque de corrosion pour les récipients métalliques. N'utiliser que du plastique. Incompatibles avec de nombreux insecticides et fongicides. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Comportement sur la culture : Fongicide de surface ou de contact
Comportement sur le champignon : Action préventive
Fongicides : groupe M 02. Mode d'action de contact multi-sites. Aucun cas de résistance connu. Pas de résistance croisée entre les sous-groupes M 01 à M 12.
Insecticides : groupe inconnu. Mode d'action incertain ou inconnu.
Effets sur les fonctions physiologiques : substance avec une activité sur plusieurs sites.
Mode et site d’action : action multi-sites par contact. Activité sur plusieurs sites.
Nom du groupe : inorganique (électrophiles).
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Le souffre possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est irritant pour les yeux mais moins pour la peau; ce n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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Les seuls effets rapportés suite à une exposition chronique au soufre proviennent de travailleurs miniers exposés leur vie durant à des poussières de souffre et du dioxyde de soufre. Des troubles oculaires, une bronchite chronique ainsi que des effets chroniques au sinus et des problèmes respiratoires ont été rapportés. |
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Le soufre est faiblement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 180 000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h > 5 000 000 µg/L pour Daphnia magna). |
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Le soufre est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2000 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). |
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Ce fongicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 106,8 µg/abeille et DL50 par contact > 100 µg/abeille). |
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Modérée
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Le soufre est présent naturellement dans les sols où il est transformé par des processus d'oxydoréduction en différentes formes de soufre organique et inorganique. En conditions aérobies, le soufre élémentaire est oxydé par les bactéries autotrophes du sol en sulfate (SO4)-2 avec une demi-vie de 30 jours. Ce processus acidifie le milieu, car il y a production d'acide sulfurique. En conditions anaérobies, il est réduit en sulfure (S-2) par les microorganismes. |
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Faible
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Le soufre élémentaire est légèrement mobile dans les sols (Koc = 1950 ml/g). Sous forme de sulfate, il peut lixivier lentement et se retrouver dans les eaux souterraines. |
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