La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.
Insecticide qui agit sur les insectes piqueurs suceurs (pucerons, aleurodes) provoquant un arrêt immédiat de l'alimentation. (Référence: Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2006.)
Comportement sur la culture : Systémique
Mode de pénétration sur l'ennemi : Insecticide d'ingestion
Liste des insectes et acariens soupçonnés résistants au Québec : aleurode des serres, aleurode du tabac.
Effets sur les fonctions physiologiques : nerf et muscle.
Mode et site d’action : modulateur des canaux TRPV des organes chordotonaux.
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En général, la pymétrozine de qualité technique est peu toxique par les voies orale et cutanée, et légèrement toxique par la voie respiratoire. Elle n’irrite pas la peau, mais elle irrite légèrement les yeux. Elle est un sensibilisant cutané. | |
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Les études chez les animaux de laboratoire démontrent que les cibles principales de la pymétrozine sont le foie, le système hématopoïétique et le système lymphatique. Les effets les plus significatifs sont entre autres, les tumeurs au foie chez les rats et les souris, les nécroses au foie chez les souris et les chiens, l'hyperplasie du canal biliaire et une anémie chez les chiens, une atrophie du thymus des jeunes rats et des chienset une myopathie des muscles chez les chiens. |
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La pymétrozine est légèrement toxique chez les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h de 87000 µg/L pour Daphnia magna) et les algues vertes (CE50 de 17000 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). Elle est faiblement toxique pour les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 128000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours > 109000 µg/L pour Lemna gibba). Le potentiel de bioaccumulation dans les tissus des organismes aquatiques est faible selon le log P de cet insecticide. |
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La pymétrozine est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 supérieure à 2000 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). |
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Cet insecticide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 117 µg/abeille et DL50 par contact > 200 µg/abeille). |
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Élevée
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La pymétrozine est non persistante à très persistante dans les sols en condition aérobie. La biotransformation aérobie de la pymétrozine présentait un profil biphasique avec des valeurs TD50 comprises entre 5 et 527 jours. La biotransformation aérobie en milieu aqueux suivait un profil biphasique (valeurs TD50 comprises entre 7,6 et 527 jours). Elle est non persistante à très persistante dans l’eau en condition aérobie et modérément à très persistante en condition anaérobie (demi-vie de 71 à 109 jours). Cet insecticide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement, mais subit une hydrolyse dans des conditions acides. La photolyse au sol n’est pas très importante (demi-vie de 9 jours à stable), mais elle se dégrade rapidement par photolyse dans l’eau (demi-vie de 1,3 à 2,5 jours). L’hydrolyse dans des conditions acides génère deux produits de transformation principaux, le CGA 215525 et le CGA 300407. Les principaux produits de la biotransformation dans les sols sont les suivants : CGA 359009, CGA 363431, CGA 180777 et CGA 294849. Les principaux produits de phototransformation en milieu aqueux sont le CGA 215525 et le CGA 249257. Le CGA 359009 était le seul produit de transformation majeur observé dans les études de biotransformation aérobie en milieu aqueux. |
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Élevé
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de la pymétrozine est de 264 à 5233 ml/g. Elle est donc modérément mobile à immobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. La pymétrozine est susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. Elle est peu volatile à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H < 9,869 x 10-6 atm.m3/mol). Les produits de transformation ont une mobilité modérée à élevée dans le sol. |
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