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Fiche Santé détaillée

La fiche Santé détaillée a été élaborée selon la méthodologie développée dans l'indicateur de risque des pesticides du Québec (IRPeQ).

Nosema locustae

Abréviation : NLC
Types de pesticides : Insecticide
Numéro CAS :

Toxicité aiguë

Très peu ou pas irritant

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.

Très peu ou pas irritant

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.

Possible

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.

Non
IV

Le calcul de doses de référence aiguës et des doses journalières admissibles ne permet généralement pas de prédire les effets aigus et à long terme des agents microbiens à l’échelle de la population générale ou parmi les sous-populations potentiellement sensibles, notamment chez les nourrissons et les enfants. La méthode de la dose unique (danger maximal) utilisée dans les essais sur les agents microbiens de lutte antiparasitaire (AMLA) est suffisante pour effectuer une évaluation générale raisonnable du risque si aucun effet néfaste (c’est-à-dire aucune valeur de référence préoccupante en matière de toxicité, d’infectivité ou de pathogénicité aiguë) n’est constaté dans les essais de toxicité et d’infectivité aiguës. D’après toutes les données et autres renseignements relatifs aux dangers dont elle dispose, l’Agence conclut que le Nosema locustae est de faible toxicité, qu’il n’est ni pathogène ni infectieux pour les mammifères et que les nourrissons et les enfants ne sont probablement pas plus sensibles à l’AMLA que la population générale.

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.


Aucune dose de référence n'était requise.

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.


US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.

Bilan de la toxicité aiguë

Dans une étude de toxicité et d’infectivité orales aiguës, aucune mortalité ni signes significatifs de toxicité, signes d’infectivité ou anomalies à l’autopsie liés au traitement n’ont été observés durant la période d’observation qui a suivi l’administration par gavage d’une suspension de spores de Nosema locustae à des rats Sprague Dawley. Dans une étude de toxicité et d’infectivité aiguës par inhalation, aucune mortalité ni signes de toxicité, altération de la prise pondérale ou anomalies à l’autopsie imputables au traitement n’ont été observés après administration intratrachéale d’une suspension de spores de Nosema locustae à des rats Sprague Dawley.

Dans une étude d’infectivité aiguë par voie intrapéritonéale, aucune mortalité ni signes significatifs de toxicité, d’infectivité ou de pathogénicité n’ont été observés chez des souris CD1 durant la période d’observation qui a suivi l’injection intrapéritonéale d’une dose unique d’une suspension de spores de Nosema locustae. Trois autres groupes de 4 lapins (2/sexe) ont reçu une suspension de spores de Nosema locustae par voie soit intracérébrale, soit intraoculaire, soit intrapéritonéale. Aucune mortalité imputable au traitement ni signes cliniques ni anomalies à l’autopsie n’ont été observés dans cette étude.

D'autres études ont démontré que les spores de Nosema locustae n'étaient pas toxiques par la voie cutanée ni irritante pour les yeux ou la peau.

Dans une étude de sensibilisation cutanée, une suspension de spores de Nosema locustae a été administré par injection intradermique à dix jeunes cobayes mâles adultes. Dans cette étude, la suspension de spores de Nosema locustae de qualité technique a induit une réaction positive de sensibilisation cutanée. Cette étude est jugée acceptable. Aucune étude de sensibilisation cutanée n’est requise, car l’ARLA présume que tous les microorganismes contiennent des substances pouvant induire des réactions d’hypersensibilité, quels que soient les résultats des études de sensibilisation.

Dans un rapport sur l’incidence des cas d’hypersensibilité soumis par le demandeur (19 mai 1988), il est mentionné qu’aucun effet immunologique n’a été observé chez les employés d’une usine de fabrication qui participaient activement à l’extraction, à la normalisation, à l’expédition et la manipulation de spores de Nosema locustae depuis l’été 1982. Malgré ce constat, rien ne permet d’affirmer avec certitude qu’une exposition répétée de la population e à de fortes concentrations de cet agent microbien n’induirait pas d’effets immunologiques, car il peut se trouver des individus potentiellement sensibles dans la population. Comme il a déjà été mentionné, l’ARLA considère tous les AMLA comme des sensibilisants potentiels.

ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.


Toxicité chronique

Effets endocriniens peu probables ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.
Aucun rapport dans la documentation scientifique disponible ne permet de croire que cet agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) peut perturber le système endocrinien des animaux. Les études présentées sur la toxicité et l’infectivité chez les rongeurs et le lapin indiquent qu’après exposition par inhalation et par voie intrapéritonéale, le système immunitaire demeure intact et capable de réagir à l’AMLA et de l’éliminer. D’après le poids de la preuve liée aux données disponibles, on ne s’attend pas à ce que le Nosema locustae ait des effets néfastes sur les systèmes endocrinien et immunitaire.
Le calcul de doses de référence aiguës et des doses journalières admissibles ne permet généralement pas de prédire les effets aigus et à long terme des agents microbiens à l’échelle de la population générale ou parmi les sous-populations potentiellement sensibles, notamment chez les nourrissons et les enfants. La méthode de la dose unique (danger maximal) utilisée dans les essais sur les agents microbiens de lutte antiparasitaire (AMLA) est suffisante pour effectuer une évaluation générale raisonnable du risque si aucun effet néfaste (c’est-à-dire aucune valeur de référence préoccupante en matière de toxicité, d’infectivité ou de pathogénicité aiguë) n’est constaté dans les essais de toxicité et d’infectivité aiguës. D’après toutes les données et autres renseignements relatifs aux dangers dont elle dispose, l’Agence conclut que le Nosema locustae est de faible toxicité, qu’il n’est ni pathogène ni infectieux pour les mammifères et que les nourrissons et les enfants ne sont probablement pas plus sensibles à l’AMLA que la population générale.

Les études suivantes sont inutiles pour cet AMLA : analyse détaillée des profils de consommation alimentaire des nourrissons et des enfants; étude de la vulnérabilité particulière des nourrissons et des enfants aux effets de l’AMLA, y compris les effets neurologiques découlant de l’exposition prénatale ou postnatale; étude des effets cumulatifs de l’AMLA et d’autres microorganismes homologués ayant le même mécanisme de toxicité chez les nourrissons et les enfants. Pour ces raisons, l’ARLA n’a pas utilisé de méthode fondée sur la marge d’exposition (marge de sécurité) pour évaluer les risques pour la santé humaine posés par le Nosema locustae. ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.
Aucune dose de référence n'était requise. US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.
Bilan des effets à long terme
Des études de toxicité subchronique et chronique de plus haut niveau ne sont pas requises en raison de la faible toxicité aiguë de l’agent microbien de lutte antiparasitaire (AMLA) et de l’absence de signes d’infectivité ou de pathogénicité chez les animaux exposés dans le cadre des études de niveau 1 de toxicité et d’infectivité orales aiguës, de toxicité et d’infectivité aiguës par inhalation, d’infectivité par exposition à une concentration maximale de provocation, d’infectivité par voie intrapéritonéale et de toxicité cutanée. Cet AMLA étant un parasite obligatoire d’insectes, on ne s’attend pas à ce qu’il puisse se développer ou se multiplier dans le corps humain à une température corporelle de 37oC. 

Aucun rapport dans la documentation scientifique disponible ne permet de croire que cet AMLA peut perturber le système endocrinien des animaux. Les études présentées sur la toxicité et l’infectivité chez les rongeurs et le lapin indiquent qu’après exposition par inhalation et par voie intrapéritonéale, le système immunitaire demeure intact et capable de réagir à l’AMLA et de l’éliminer. D’après le poids de la preuve liée aux données disponibles, on ne s’attend pas à ce que le Nosema locustae ait des effets néfastes sur les systèmes endocrinien et immunitaire.


En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit.

 Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé.


 
ARLA: Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, 2010. ERC2010-06: Rapport d’évaluation : Nosema (Paranosema) locustae Canning. Santé Canada, 4 juin 2010, 63 pages.

US EPA: United States Environmental Protection Agency, 2008. Nosema (Paranosema) locustae Final Registration Review Final Decision - Case 4104. Office of Pesticide Programs, Biopesticides and Pollution Prevention Division, November 7, 2008, 28 p.