Effets sur les fonctions physiologiques : non classé.
Mode et site d’action : perturbateur de la matrice lipoprotéique des membranes cellulaires. De contact, cause la rupture de la membrane cellulaire et la mort de la cellule.
Le didécyldiméthylammonium est toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h 409 µg/L chez la truite arc-en-ciel). Il très toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h 94 µg/L pour Daphnia magna) et les algues vertes (CE50 - 96 h 14,22 µg/L pour Selenastrum capricornutum). Le potentiel de bioaccumulation dans les tissus des organismes aquatiques est faible selon le log P. |
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Le chlorure de didécyldiméthylammonium est modérément toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 54,4 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie). |
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Élevée
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Le didécyldiméthylammonium est très persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 1048 jours). Il est très persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 180 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 261 jours). Il est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. La photolyse au sol et dans l’eau n’est pas très importante. |
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Faible
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La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du didécyldiméthylammonium est de 437805 ml/g. Il est donc immobile dans les sols et son potentiel de lessivage est faible. Le chlorure de didécyldiméthylammonium n’est pas susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. Il est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 4,24 x 10-14atm.m3/mol). |