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Fiche Matière active : cyclaniliprole

  Information

CYL
1031756-98-5
Insecticide
À déterminer
Diamides
28
Faible 

Liste des insectes et acariens soupçonnés résistants au Québec : cécidomyie du chou-fleur (aucun cas de résistance confirmé mondialement), fausse-teigne des crucifères, thrips des petits fruits, tordeuse à bandes obliques.

 

Effets sur les fonctions physiologiques : nerf et muscle. 
Mode et site d’action : modulateurs du récepteur de la ryanodine.

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible

Chez le rat, le cyclaniliprole présentait une toxicité aiguë faible par les voies orale et cutanée, et par inhalation. Il n’était pas irritant pour la peau et les yeux du lapin, et n’était pas un sensibilisant cutané lorsqu’il était appliqué sur des cobayes (méthode de maximisation) et des souris (essai des ganglions lymphatiques locaux). La préparation commerciale, l’insecticide Cyclaniliprole 50SL, présentait également une toxicité aiguë faible

Des études de toxicité par le régime alimentaire, avec doses répétées de cyclaniliprole, chez la souris, le rat et le chien ont révélé que le foie est l’organe cible de la toxicité. La durée des études n’avait pas d’effet sur la toxicité. Chez les rongeurs, les effets hépatiques étaient minimes (augmentation du poids du foie) et considérés comme adaptatifs et non néfastes, ils se produisaient aux doses qui approchaient ou dépassaient la dose limite d’essai. Les chiens étaient légèrement plus sensibles aux effets hépatiques que les rongeurs. L’exposition de longue durée par le régime alimentaire au cyclaniliprole n’a pas causé de signe de cancérogénicité chez le rat ou la souris. Le cyclaniliprole ne cause pas d'effet sur la reproduction ou le développement. Il n'est ni génotoxique ni neurotoxique et il n'est pas un perturbateur endocrinien.

Le cyclaniliprole est très toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h de 80,8 µg/L pour Daphnia magna). Il est, au plus, toxique pour les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 195 µg/L chez la truite arc-en-ciel), les algues vertes (CE50 - 96 h > 152 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours > 195 µg/L pour Lemna gibba).

Le cyclaniliprole est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2000 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie).

Cet insecticide est toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale de 0,66 µg/abeille).

Élevée

Le cyclaniliprole est persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 548 à 1728 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 610 jours). Il est également persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 495 à 694 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 794 à 854 jours). Cet insecticide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. La photolyse au sol et dans l’eau est rapide (demi-vie de 25,8 jours et de 1,2 à 1,4 jour, respectivement).

Les produits de transformation principaux du cyclaniliprole sont le NK-1375, le NSY-137, le TJ-537, le NU-536-1 et le NU-536-2.

Élevé

La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du cyclaniliprole est de 254 à 1087 ml/g. Il est donc de modérément mobile à légèrement mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. Le cyclaniliprole est susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. Il est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 9,5 x 10-8 atm.m3/mol)