Comportement sur la culture : Fongicide de surface ou de contact
Comportement sur le champignon : Action préventive
Effets sur les fonctions physiologiques : substance avec une activité sur plusieurs sites.
Mode et site d’action : action multi-sites par contact. Activité sur plusieurs sites.
Nom du groupe : inorganique (électrophiles).
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L'octanoate de cuivre à 10 % est de peu toxique par les voies d'exposition orale et cutanée. Les données disponibles pour l'inhalation indiquent qu'ilserait peu toxique par cette voie. Il est peu irritant pour la peau et les yeux et il n'est pas un sensibilisant cutané. Une exposition excessive peut causer une toux, une production de mucus, et une difficulté respiratoire réflétant une irritation des voies respiratoires. Lorsqu'il est ingéré, le cuivre peut être un irritant gastrique et il peut produire une corrosion de l'épithélium gastrique et intestinal. |
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Il n'y a pas d'évidence que le cuivre ou ses sels soient cancérigènes ou causent une autre toxicité systémique chez les animaux ayant un métabolisme normal du cuivre. Dans la majorité des pesticides contenant du cuivre, l’ion cuivre est la substance active préoccupante du point de vue toxicologique, et la plupart des composés du cuivre, notamment l’octanoate de cuivre, peuvent donc être considérés comme similaires sur le plan de la toxicité. Le cuivre est un métal présent naturellement dans l’environnement. On le trouve dans de nombreux aliments comme les abats, les fruits de mer, les légumineuses, les noix et les grains entiers, ainsi que dans l’eau potable. Le cuivre est également essentiel dans le maintien d’une bonne santé chez l’humain, et il est plus probable que des effets nocifs découlent d’une carence en cuivre que d’un excès de cuivre. Le corps humain est doté de mécanismes efficaces qui régulent les concentrations de cuivre dans l’organisme, de sorte que les quantités excessives de cuivre peuvent être éliminées facilement, avant que ne surviennent des effets nocifs. En général, les études réalisées sur les animaux indiquent que les effets d’une carence en cuivre sont plus préoccupants sur les plans de la reproduction et du développement que ceux d’un excès de cuivre. |
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Selon l’ARLA, l’utilisation de l’octanoate de cuivre représente un risque négligeable pour les plantes vasculaires aquatiques. Cependant, elle pourrait présenter un risque pour les algues, les poissons ainsi que les invertébrés aquatiques d’eau douce et estuariens/marins. | |
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Selon l’ARLA, l’utilisation de l’octanoate de cuivre pourrait présenter un risque pour les oiseaux. | |
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Selon l’ARLA, l’utilisation de ce fongicide représente un risque négligeable pour les pollinisateurs. |
L’octanoate de cuivre se dissocie en acides gras et en cuivre, tous deux naturellement présents dans l’environnement. Les acides gras sont rapidement dégradés, mais le cuivre ne se dégrade pas. Cependant, selon l’ARLA, l’utilisation de l’octanoate de cuivre ne devrait pas entraîner d’augmentation notable de l’exposition environnementale au cuivre ou aux acides gras. | ||
Le cuivre non métallique ne devrait pas atteindre rapidement les eaux souterraines étant donné sa forte affinité de sorption pour le sol, les sédiments et la matière organique. |