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Fiche Matière active : aminocyclopyrachlore

  Information

AMY
858956-08-8
aminocyclopyrachlor
Herbicide
À déterminer
Pyrimidine-carboxylates
4
Modéré 

Mauvaise herbe confirmée résistante à la matière active clopyralide seulement (groupe 4) au Québec : petite herbe à poux.

Dernière mise à jour : mai 2025

 

Effets sur les fonctions physiologiques : division cellulaire et croissance.

Mode et site d’action : auxine de synthèse. Phytohormone qui dérègle la croissance des plantes.

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible

L'aminocyclopyrachlore possède une faible toxicité aiguë quelle que soit la voie d'exposition. Il est faiblement irritant pour la peau et les yeux et il n'est pas un sensibilisant cutané. Certaines préparations commerciales sont irritantes pour les yeux.

Dans le cadre d’études à long terme sur les rats, l’administration d’aminocyclopyrachlore a entraîné une diminution du poids corporel, de la prise de poids corporel et de l’efficacité alimentaire. De plus, on a noté une augmentation statistiquement significative des astrocytomes du cerveau, ainsi que d’astrocytomes, de gliomes et d’oligodendrogliomes combinés chez les mâles traités à la plus forte dose. L’ARLA a conclu que l’incidence accrue de ces tumeurs était équivoque car, entre autres,  le moment où les tumeurs ont commencé à se former se situait dans les limites normales associées à ce genre de tumeurs. Le produit est considéré non cancérigène. 

L'aminocyclopyrachlore n'était ni génotoxique ni neurotoxique. Il n'a pas affecté les systèmes immunitaire et endocrinien et il n'a pas causé d'effets sur la reproduction et le développement.

L’aminocyclopyrachlore est faiblement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 122 000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les algues (CE50 - 72 h > 120 000 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). Il est légèrement toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48h > 39 700 µg/L pour Daphnia magna) et les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours = 84 000 µg/L pour Lemna gibba).
L’aminocyclopyrachlore est faiblement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 > 2075 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie).
Cet herbicide est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 100 µg/abeille et DL50 par contact > 112,03 µg/abeille).
Élevée
L’aminocyclopyrachlore est persistant dans les sols en condition aérobie (demi-vie de 118 à 435 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 1733 jours). Il est également persistant dans l’eau en condition aérobie (demi-vie de 385 à 445 jours) et en condition anaérobie (demi-vie de 595 jours). Cet herbicide est stable à l’hydrolyse aux pH normalement rencontrés dans l’environnement. La photolyse au sol n’est pas très importante (demi-vie de 111 jours), mais il se dégrade rapidement par photolyse dans l’eau (demi-vie de 2,6 jours).
Élevé
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de l’aminocyclopyrachlore est de 1,55 ml/g. Il est donc fortement mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. Selon l’ARLA, cet herbicide est susceptible d’être entraîné jusque dans les eaux souterraines. L’aminocyclopyrachlore est peu volatil à partir des sols humides et de l'eau (H = 3,47 x 10-12 atm.m3/mol).