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Fiche Matière active : cuivre (sulfate de)

  Information

Algicide et fongicide  foliaire à action préventive. Le produit doit être appliqué à la culture avant la germination des spores. (Référence: Tomlin, C.D.S. The Pesticide Manual, 14th edition, The British Crop Protection Council, 2006.)

CUS
7758-98-7
copper sulfate, copper sulphate
Fongicide, Algicide, Bactéricide
À déterminer
Substance inorganique
M 01
Faible 
Fongicides de contact multi-sites. Aucun cas de résistance connu. Pas de résistance croisée entre les sous-groupes M 01 à M 12. 

Effets sur les fonctions physiologiques : substance avec une activité sur plusieurs sites. 
Mode et site d’action : action multi-sites par contact. Activité sur plusieurs sites. 
Nom du groupe : inorganique (électrophiles).

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible

Le sulfate de cuivre pentahydrate, la forme la plus commune du sulfate de cuivre dans les diverses formulations, est modérément toxique par la voie orale et peu toxique par la voie cutanée et par inhalation. Le produit peut causer une irritation sévère des yeux mais est il est peu irritant pour la peau. Une irritation des voies respiratoires est possible. Les composés à base de cuivre utilisés comme pesticides ne sont pas des sensibilisants cutanés.
Il n'y a pas d'évidence que le cuivre ou ses sels soient cancérigènes ou causent une autre toxicité systémique chez les animaux ayant un métabolisme normal du cuivre. Une exposition prolongée ou répétée peut augmenter l'irritation, particulièrement des yeux ou des muqueuses. Les études chez les animaux ont démontré que l'ingestion de cuivre par la nourriture pour de longue période pouvait causer une baisse de poids corporel et une augmentation de la concentration de cuivre dans le foie. Ce dernier effet peut causer une nécrose hépatique temporaire qui est suivi par une régénération après quelques semaines. Les personnes ayant une maladie héréditaire récessive autosomique (ex.maladie de Wilson) doivent éviter tout contact avec les produits contenant du cuivre. Les études disponibles sur la reproduction ou le développement des animaux de laboratoire exposés par la voie orale (gavage ou nourriture) indiquent qu'en général, la principale inquiétude concernant les effets sur la reproduction ou développementaux est qu'ils sont habituellement associés avec une défiscience de l'élément plutôt qu'à un excès.
Le sulfate de cuivre tribasique est légèrement toxique chez les poissons d'eau douce. Il est modérément toxique chez les invertébrés aquatiques. Les algues sont très sensibles à ce sel de cuivre. Il a été démontré que le cuivre peut se bioaccumuler dans les tissus des invertébrés tels que les mollusques.
Le sulfate de cuivre tribasique est légèrement toxique chez les oiseaux exposés par voie orale avec une DL50 de 642 mg/kg p.c. chez le colin de Virginie.
Le sulfate de cuivre tribasique faiblement toxique chez les abeilles.
Élevée
Le cuivre se retrouve naturellement dans l'environnement. Étant donné qu'il est un élément, il ne peut pas être décomposé par des processus abiotiques (réaction chimique) ou biotiques (réaction biochimique). Il est très persistant dans l'environnement.
Faible
Le cuivre sous forme ionique est fortement adsorbé sur les particules de sol. Il est immobile et ne contamine pas l'eau souterraine. Sous forme de particules colloïdales provenant de l'érosion des sols, il est très susceptible de contaminer l'eau de surface par ruissellement. Dans l'eau, il peut exister sous de nombreuses formes (complexes organiques, inorganiques) et possède deux états d'oxydation, cuivreux et cuivrique (Cu+) et Cu2+).