Il agit principalement sur la longueur des entre-nœuds et des pétioles et sur la teneur en chlorophylle des feuilles. (Référence : Association de coordination technique agricole. Index phytosanitaire ACTA 2021.)
Sans objet
Effets sur les fonctions physiologiques : sans objet (régulateur de croissance).
Mode et site d’action : inhibiteur de la biosynthèse de gibbérelline.
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Le chlorure de chlorméquat possède une toxicité modérée par la voie orale pour les rats, les souris, les hamsters, les cobayes et les singes mais les chiens, les chats et les lapins seraient plus sensibles. La toxicité pour la voie cutanée serait de modérée à faible, le lapin serait plus sensible. Le chlorure de chlorméquat est peu toxique par inhalation. Il est légèrement irritant pour les yeux mais il irrite peu la peau et il n'est pas un sensibilisant cutané. | |
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Le chlorure de chlorméquat n'était pas cancérigène pour l'un ou l'autre des sexes lors des études chroniques chez les rats F344 et les souris B6C3F1. Le poids corporel des rats et des souris (excepté les souris mâles) était plus petit comparativement au groupe témoin. La survie des animaux n'a pas été affectée pendant l'étude. L'ensemble des études sur la reproduction et le développement ne révèlent pas d'effets préoccupants chez la progéniture après une exposition pré- ou postnatale, la toxicité étant apparente généralement à des doses toxiques parentales. Certains effets ont été observés dans quelques études et s'apparentaient avec des signes neurotoxiques (salivation, vomissements, tremblements, hypersensibilité). Le chlorméquat n'a pas démontré de génotoxicité ni de perturbation endocrinienne selon les études disponibles. |
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Le chlorure de chlorméquat est faiblement toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h > 1 000 000 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les algues vertes (CE50 - 96 h > 899 000 µg/L pour Scenedesmus subcapitatus). Il est légèrement toxique pour les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 – 48 h = 16 900 µg/L pour Daphnia magna) et modérément toxique pour les plantes vasculaires (CE50 – 7 jours de 2800 µg/L pour Lemna gibba). | |
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Le chlorure de chlorméquat est modérément toxique chez les oiseaux exposés par voie orale (DL50 de 265 mg/kg p.c. chez le canard colvert). | |
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Ce régulateur de croissance est faiblement toxique chez les abeilles (DL50 par voie orale > 123 µg/abeille et DL50 par contact > 100 µg/abeille). |
Modérée
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Le chlorure de chlorméquat résiste à l'hydrolyse à tous les pH que l'on retrouve normalement dans l'environnement. Il ne se dégrade pas par photolyse tant à la surface du sol que dans l'eau. Il est modérément persistant dans les sols en conditions aérobies. Sa demi-vie par biodégradation varie de 30 à 43 jours. Il est faiblement persistant dans l'eau en conditions aérobies avec une demi-vie variant de 5 à 9 jours. | |
Élevé
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Le chlorure de chlorméquat est très soluble dans l'eau. Son Koc varie de 55 ml/g à 912 ml/g. Ceci indique qu'il est légèrement mobile à mobile dans les sols. Son potentiel de lessivage varie de modéré à élevé selon le type de sol. La valeur de sa pression de vapeur indique qu'il est non volatil (7,5 x 10-8 mm Hg à 20 °C). |