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Fiche Matière active

Toxicologie de la matière active : phosphate de fer

La fiche Matière active synthétise les données relatives à la santé et à l’environnement de la matière active sélectionnée. Pour obtenir plus d'information, consultez les fiches détaillées.



Fiche matière active

  Information

FRS
10028-22-5
ferric phosphate, iron phosphate
Molluscicide
À déterminer
Substance inorganique
NC
Non classé

Effets sur les fonctions physiologiques : non classé. 
Mode et site d’action : interfère avec le métabolisme du calcium. À la suite de l'ingestion le phosphate de fer s'accumule dans les sphérules de calcium de leurs glandes digestives; cela interfère avec le métabolisme du calcium et, à son tour, perturbe l'alimentation et la production de mucus. Les limaces et les escargots cesseront de se nourrir, et mourront de faim.

Légende :
Extrêmement Élevé
Extrêmement
élevé
Élevé
Élevé
Modéré
Modéré
Léger
Léger
Faible
Faible
Signification des symboles de risque
a Lors d'essais chez les animaux de laboratoire, le phosphate de fer était non toxique par les voies orale et cutanée. Il n'était pas irritant pour la peau et les yeux et il n'était pas un sensibilisant cutané. Une étude par inhalation n'était pas requise en raison de sa faible toxicité.

Le phosphate fer est un constituant naturel de l'alimentation humaine et le corps humain et est également ajouté à la nourriture comme supplément nutritionnel. Un potentiel de sensibilisation cutanée du phosphate de fer peut être exclu sur la base de l'expérience approfondie avec le phosphate ferrique et l'absence d'un tel effet. Il n'y a pas eu non plus de rapports confirmés de réactions allergiques immédiates ou retardées avec une exposition orale significative.
a Une surcharge chronique en fer due à l'utilisation de phosphate ferrique comme substance active dans les molluscicides est pratiquement impossible. En tenant compte de la très faible biodisponibilité et de la toxicité du phosphate ferrique, on peut exclure la possibilité d'une intoxication chronique par le phosphate ferrique. Le phosphate de fer est considéré ni neurotoxique ni génotoxique et il n'est pas un perturbateur endocrinien.

Il n'y a aucune indication à l'effet que le phosphate de fer puisse causer des effets sur la reproduction et le développement. Une dose thérapeutique journalière de 50 mg de fer administrée aux femmes enceintes s'est révélé sans effets nocifs.

En raison des exemptions accordées quant à l’obligation d’effectuer certaines études de toxicité aiguës et chroniques, il a été impossible de calculer un indice de risque santé (IRS) pour ce produit.

Considérant la faible toxicité générale du produit, un indice de risque par défaut est proposé.

Le phosphate ferrique est relativement non toxique pour les oiseaux, les poissons et les invertébrés aquatiques. D’après le profil d’emploi, on ne prévoit pas que l’exposition potentielle des espèces non ciblées soit préoccupante. 

Le phosphate ferrique est relativement non toxique pour les oiseaux, les poissons et les invertébrés aquatiques. D’après le profil d’emploi, on ne prévoit pas que l’exposition potentielle des espèces non ciblées soit préoccupante. 

Le phosphate de fer est non toxique chez les insectes non ciblés.

Le phosphate ferrique est un minéral présent à l’état naturel.  De façon générale, la quantité de phosphate ferrique qui serait rejetée dans l’environnement à la suite de l’utilisation d’un molluscicide est insignifiante comparativement à la quantité de fer et de phosphate ferrique qui est naturellement présente dans l’environnement. 

Il n’est pas volatil et est peu soluble dans l’eau. Les sels de fer, comme le phosphate ferrique, devraient être fortement adsorbés sur le sol. Ces propriétés font en sorte que la dispersion du phosphate ferrique est minime au-delà de l’endroit où le produit est appliqué dans le milieu terrestre; ainsi, les milieux aquatiques ne devraient pas subir une exposition importante au phosphate ferrique. 

a L’attribution du symbole de risque a été faite sur la base des conclusions des organismes de décision qui n'ont pas jugé nécessaires toutes les études habituellement exigées pour chacun des effets toxicologiques en raison de la faible toxicité des biopesticides concernés.
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