La fluoxastrobine est toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 de 435 µg/L pour la truite arc-en-ciel), les invertébrés aquatiques d’eau douce (CL50 de 480 µg/L pour Daphnia magna) et les algues (CE50 de 260 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata). Elle est modérément toxique chez les plantes aquatiques (CE50 de 1200 µg/L pour Lemna gibba).
La fluoxastrobine a une persistance faible à élevée dans les sols aérobies (demi-vie de 11,2 à 329 jours). Elle est peu persistante dans l’eau en milieu aérobie (demi-vie de 1,98 à 4,87 jours) et dans l’eau en condition anaérobie (demi-vie de 19,3 jours). En condition abiotique, la fluoxastrobine est stable à l’hydrolyse et à la photolyse sur le sol (demi-vie de 318 jours), mais elle est susceptible de se dégrader par la photolyse dans l’eau (demi-vie de 27,7 jours). Le principal produit de dégradation observé dans les études de sol est la fluoxastrobine-déchlorophényl.
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2012, Projet de décision d’homologation (PRD 2012-07), 128 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de la fluoxastrobine est de 541,3 ml/g. Elle est donc modérément adsorbée sur la matière organique du sol. Le principal produit de dégradation, la fluoxastrobine-déchlorophényl, est très mobile dans les sols (Koc de 12,98 ml/g). La fluoxastrobine est non volatile à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 1,0 x 10-12 atm.m3/mol).
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2012, Projet de décision d’homologation (PRD 2012-07), 128 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php