Le penflufène est très toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 de 310 µg/L pour la truite arc-en-ciel). Il est modérément chez les invertébrés aquatiques d’eau douce (CL50 supérieure à 4660 µg/L pour Daphnia magna), les algues (CE50 supérieure à 5100 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata) et les plantes aquatiques (CE50 supérieure à 4700 µg/L pour Lemna gibba). Le penflufène est peu susceptible de se bioaccumuler dans les organismes aquatiques.
Le penflufène est persistant dans les sols aérobies (demi-vie de 117 à 432 jours) et dans les sols anaérobies (demi-vie de 871 à 997 jours). Il est peu persistant dans l’eau en milieu aérobie (demi-vie de 5,9 jours), car il est rapidement adsorbé sur les sédiments (demi-vie mesurée dans l’ensemble d’un système eau/sédiments de 283 jours). Le penflufène est stable à l’hydrolyse à tous les pH, mais il est légèrement sensible à la photolyse dans l’eau (demi-vie de 17 jours).
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2012, Projet de décision de réévaluation (PRVD2012-02), 156 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) du penflufène est de 219 ml/g. Il est donc modérément adsorbé sur la matière organique du sol et son potentiel de lessivage est élevé compte tenu de sa grande persistance. Le penflufène est non volatil à partir des sols humides et de l'eau selon la constante de la loi de Henry (H = 1,0 x 10-10 atm.m3/mol).
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2012, Projet de décision de réévaluation (PRVD2012-02), 156 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php