La topramezone est très peu toxique chez les poissons d'eau douce (CL50 - 96 h supérieure à 97400 µg/L chez la truite arc-en-ciel) et les invertébrés aquatiques d’eau douce (CE50 - 48h supérieure à 100000 µg/L pour Daphnia magna). Elle est peu toxique chez les algues (CE50 - 72 h de 67700 µg/L pour Pseudokirchneriella subcapitata).
La topramezone ne se dégrade pas facilement dans des conditions abiotiques car elle résiste à l’hydrolyse et se transforme très lentement par photolyse (demi-vie de 138 jours). La biotransformation est la voie principale de dégradation dans les sols et les milieux aquatiques avec des demi-vies respectives de 310 et 120 jours. La topramezone est donc permanente dans l’environnement. Deux principaux produits de dégradation ont été identifiés dans les sols et dans l’eau en condition aérobie: le M670H05 (l’acide 3-[4,5-dihydro-isoxazol-3-yl]-4-méthanesulfonyl-2-méthylbenzoïque) et le M670H01 (la [3-cyano-4-méthanesulfonyl-2-méthyl-phényl][5-hydroxy-1-méthyl-1H-pyrazol-4-yl]méthanone).
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2006, Note réglementaire (REG2006-09), 99 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php
La constante d'adsorption sur le carbone organique (Koc) de la topramezone est de 38 ml/g. Elle est donc mobile dans les sols et son potentiel de lessivage est élevé. De plus, la très grande solubilité de la topramezone facilite son transport par les eaux de ruissellement. La constante de la loi de Henry indique que cette matière active est non volatile à partir des sols humides et de l'eau (H = 7,0 x 10-16 atm.m3/mol).
ARLA (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire). 2006, Note réglementaire (REG2006-09), 99 pages. http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/index-fra.php